Algérie

Comment entamer un bon démarrage '


Comment entamer un bon démarrage '
Les partis politiques se préparent à une rentrée sociale très active. En plus de leurs priorités politiques, ils auront à intervenir sur les questions d'ordre social. Le RND, par la voix de Seddik Chiheb, membre du bureau national et vice-président de l'APN, fera savoir que le parti se prépare au renouvellement de ses structures issues du dernier congrès sanctionné par l'élection d'Abdelkader Bensalah comme secrétaire général. « Cette opération peut prendre beaucoup de temps en raison de sa complexité », note-t-il. En outre, Seddik Chiheb rassure que la machine est bien huilée pour faire face aux prochains défis dont la révision constitutionnelle et la participation active à la vie politique du pays. Au plan social, il prévoit une rentrée assez calme, hormis quelques « agitations de pure forme dans certains secteurs ». Il cite l'exemple de quelques corps communs relevant du secteur de l'éducation. Le Parti des travailleurs, quant à lui, envisage de débuter la rentrée sociale par l'organisation de réunions de la direction pour convoquer le bureau politique et le comité central dès le mois de septembre. Le but étant de poursuivre le programme déjà en cours de concrétisation. Les dates de ces deux rencontres ne sont pas encore arrêtées. Abdelmadjid Menasra, président du Front du changement (FC), indique, pour sa part, que la priorité politique de l'heure de son parti est la quête du consensus politique, notamment dans le cadre d'une nouvelle vision constitutionnelle. Le FC prépare, à cet effet, son université d'été qui se tiendra le 25 août sous le thème « la mutation démocratique en Algérie ». Il sera question de collecter, à l'occasion, tous les avis, y compris ceux du pouvoir et de l'opposition concernant ce sujet. Menasra cite également les questions sociales liées à l'éducation, la santé, entre autres, secteurs devant, selon lui, faire l'objet « de débats sérieux à l'initiative du gouvernement afin de réduire les failles et éviter les grèves et les agitations intervenant à chaque rentrée sociale ». De ce fait, il propose l'entame de discussions sérieuses entre les départements ministériels afin d'entamer une rentrée sociale « sans bruit ». Au sujet de la révision de la Constitution, le leader du FC affirme que la classe politique attend de connaître les consclusions des consultations menées à cet effet. Il souligne aussi que sa formation a revendiqué l'organisation d'une conférence nationale consensuelle sans exclusion aucune autour de ce projet. « Faire fi de cette démarche engendrerait assurément une rentrée très chaude », estime-t-il. Moussa Touati, président du FNA, a fait savoir, de son côté, que son parti débutera ses activités les 4, 5 et 6 septembre en réunissant le conseil national élargi aux conseils régionaux. Objectif : réfléchir à la restructuration du parti et de la base militante. « Les militants doivent éviter la course aux postes et défendre plutôt une cause noble. Nous sommes contraints de changer de cadence, intérêt du parti oblige », déclare-t-il comme pour expliquer que son parti vit « des tracas internes » qu'il faut aplanir dès la rentrée sociale.