Comment croître dans un environnement archaïque '

Quelles perspectives se dessinent à travers les nouvelles et différentes orientations gouvernementales en direction des jeunes start-up ' Comment leur transmettre les méthodes modernes pour faire émerger de véritables chefs d'entreprise et non des éternels porteurs de projets incomplets et malchanceux ' Ce sont là les principales questions débattues, la semaine dernière, lors de la rencontre initiée à Alger par World Tarde Center Algiers."Les jeunes d'aujourd'hui ont beaucoup d'opportunités dont celles de créer leur propre business dans une situation marquée par un developpement effréné des nouvelles technologies qui leur offre des perspectives d'emploi et d'affaires", a déclaré, à l'occasion, Ahmed Tibaoui, CEO de WTC Algiers dans son discours inaugural annonçant dans la foulée la création du Digital Business Club Algeria (DBCA).
"Notre initiative s'inscrit dans la démarche du gouvernement qui se dote, aujourd'hui, de trois structures dédiées au developpement du digital en général", a-t-il indiqué en expliquant que "le WTC a décidé de créer un DBCA à l'effet de mettre en place un environnement permettant aux professionnels du digital de se retrouver régulièrement afin que chaque membre puisse faire connaissance, échanger et développer avec les autres dans le cadre du Networking".
M. Tibaoui a indiqué, également, que "la création de ce club entre dans un cadre global au sein du réseau mondial des Word Trade Center Association traduite par la création de plusieurs accélérateurs et incubateurs à travers le monde. Nous souhaitons que le DBCA puisse accompagner les start-up et les entreprises dans leur developpement aux plans national et international afin de contribuer positivement à la croissance économique nationale".
Il précisera alors que "le DBCA va organiser régulièrement des rencontres thématiques afin d'informer, entre autres, sur les dernières technologies et autres actualités liées au digital avec la participation des acteurs du domaine pour débattre et adopter les différentes démarches afin d'envisager les meilleures manières d'opérer de la façon la plus optimale la transition digitale et appuyer le digital en interne pour apporter à l'entreprise un avantage
concurrentiel". L'orateur qui reconnaît le retard de l'Algérie en la matière, nuance, cependant, ses propos en évoquant l'échec?
"Je suis convaincu que le taux d'échec aurait été moindre si on avait créé un environnement favorable de nature à aider ces entreprises à se développer notamment par le coaching et leur apprendre les rudiments de la gestion et la connaissance d'un marché et surtout par la prise en charge, dans leur gestion, des nouvelles technologies". Ces derniers points ont, d'ailleurs, été largement développés par Mohamed Khalfaoui, DG de Tell Group Algérie qui ?uvre pour sa part pour le soutien et l'essor des start-up.

Nabila SaIdoun