L'action politique ' Deux concepts accolés qui ne rendent pas compte de la réalité du terrain. Il n'y a ni action ni politique, encore moins l'action politique. Sans doute que si on se réfère aux définitions de ces concepts, dans ces conditions, les ingrédients d'une «invalidation» de l'action politique sont réunis avec ce qui s'ensuit, à savoir la perte de crédit de la classe politique.Quand quelqu'un s'engage sur des convictions politiques, il doit oublier (ou mettre entre parenthèses) ses propres intérêts personnels pour s'assumer et s'interdire de s'adonner au processus d'oscillations vraiment stratégiques. Comment choisir son clan ' En fonction de ses propres intérêts ou de ses propres convictions ' Se réalise-t-elle la rencontre entre les intérêts et les convictions ' L'inaction actuelle expliquée par les impuissances partisanes vide la vie politique de tout son sens. Les populations qui avaient été «allumées» publiquement ne sont plus sollicitées. Il y a une pause. Elles ne sont plus sollicitées par l'opposition, par contre, elles le sont par le pouvoir, ne serait-ce que par les visites de travail des membres du gouvernement. La question se pose bien de savoir si c'est l'initiative qui serait tombée en panne si on considère que celle-ci a déjà existé. Pour cibler les militants, n'y en aurait-il plus de ceux qui seraient maîtres de leurs propos au moins pour donner l'image d'une libération des pensées pour qu'ils n'apparaissent pas pris en otage du fait de leur encartement ' Peu importe qu'ils n'en soufflent mot, mais le problème demeure ces populations qui ne comprennent pas qu'«on les allume» puis qu'on les délaisse, plus particulièrement celles qui s'étaient embarquées sur ce bateau. Il y a ainsi de ces actions qui s'amorcent pour certaines raisons indépendantes de la volonté de ceux qui prennent le train qui leur est désigné, et qui s'interrompent parce que débarqués également en dehors de leur volonté. A chaque fois est amorcée une démarche qui est portée à bout de bras, sur le plan du verbe, par des partis politiques et plus particulièrement par les partis du pouvoir, la tentation serait grande de ne pas créditer celle-ci d'un «souffle» long. Serait-ce une erreur que de prendre certaines initiatives trop tôt ' Serait-il plus rentable d'attendre les dernières minutes pour prendre des initiatives '
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Posté Le : 14/05/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B
Source : www.lnr-dz.com