L’effet de la lutte de l’Emir Abdelkader A l’occasion de la célébration du 54e anniversaire du 1er Novembre 1954, la section d’Aïn Témouchent de la Fondation Emir Abdelkader, a animé dans les locaux de son siège une série de communications dont le thème général est l’influence de la lutte politique et armée de l’Emir Abdelkader sur les générations qui l’ont suivi et ont pris la relève de la révolution pour la libération nationale de l’Algérie.Dans la première intervention, le moudjahid Briki Abdelkader a démontré que la ville d’Aïn-Témouchent a été le fief du mouvement nationaliste à l’échelle de la région. «Je ne suis pas un historien, précise-t-il, mais un témoin oculaire qui a vécu les trois étapes. Dès mon jeune âge, je m’étais demandé qui nous étions devant les Européens». Il parlera du maître Borsali Brik, un homme très lucide qui avait ouvert la première école où l’arabe était enseignée aux jeunes témouchentois, dont M. Briki. Le conférencier évoquera également le jour où les Musulmans avaient fêté le Mouloud El-Nabaoui en 1936. Ce jour-là, des nationalistes avaient prononcé un discours en langue arabe académique et engagé un défilé à travers la ville d’Aïn-Témouchent en déclamant le chant national de Messali Hadj «Ala fi sabil el istiqlal oua el houria» (Pour l’Indépendance et la Liberté). Les nationalistes avaient compris à l’époque que c’était la période propice pour inculquer aux jeunes témouchentois la dimension de la personnalité de l’Emir Abdelkader et l’importance de son parcours. Dans son intervention, Briki Abdelkader mettra en exergue la création de la medersa «El Islah» qui était un support aux militants en 1942 après la dissolution de «l’Etoile nord-africaine». Il parlera du rôle joué par la cellule-mère dont Bekka, Fardeheb Hacène, Temimi Mohamed, arrêtés en 1945 et de surcroît Hanifi kadi qui avait donné l’ordre insurrectionnel en mai 45. Abondant dans le même sens, Bensenouci Bouziane a communiqué sur les causes et les résultats du traité de la Tafna. Il a démontré que l’Emir Abdelkader a édifié un Etat moderne tout en révélant les actes criminels des occupants français que se prétendaient hommes de civilisation. En dernier lieu, le Dr Abdelmalek Omar retraça la lutte de l’Emir Abdelkader sons forme de flashs. Et pour conclure, la rencontre M.Briki indiquera qu’en 1945, le mouvement national à Aïn Témouchent comptait 217 militants organisés. Â S. Djelloul
Posté Le : 02/11/2008
Posté par : sofiane
Source : www.voix-oranie.com