Comme chaque année, le FFS et la population d'Aïn Zaouia se sont recueillis, hier, sur la tombe du regretté Aïssat Rabah, ex-P/APW-FFS de Tizi Ouzou, assassiné par un groupe armé à la terrasse d'un café à Aïn Zaouia (40 kilomètres au sud de Tizi Ouzou) le 12 octobre 2006. Les cadres et les militants du FFS et des élus de diverses formations politiques issus des quatre coins de la wilaya, à l'image du secrétaire fédéral du FFS, Farid Bouaziz, du président de l'APW, Hocine Haroun, et d'Ali Laskri, en sa qualité de membre de la présidence collégiale du FFS, ainsi que des membres de sa famille, sont venus honorer la mémoire du défunt, au cimetière d'Aïn Zaouia.Une minute de silence a été observée à la mémoire de Dda Rabah, mais aussi des martyrs de 1954 à 1962, de ceux de 1963 et de tous les martyrs morts pour la démocratie. Des gerbes de fleurs ont été déposées sur la tombe du défunt. Le secrétaire de la section locale du FFS, le secrétaire fédéral de Tizi Ouzou, le P/APW et le représentant de la présidence collégiale du parti d'Aït Ahmed ont rappelé le parcours exemplaire, l'engagement, la sincérité et les valeurs morales du regretté Rabah Aïssat. "C'est son parcours et sa vision politique qui nous animent encore", diront unanimement les intervenants.Son fils, Abdenour, a tenu à remercier tous les présents, estimant que les mots étaient bien choisis pour rappeler objectivement toutes les valeurs du père disparu de façon tragique. En cette occasion solennelle, Hocine Haroun annoncera la réalisation prochaine d'une stèle en hommage à Dda Rabah et la prise en charge des doléances des habitants de son village, un geste que le P/APC, Merzouk Haddadi, a beaucoup apprécié. "Notre P/APW a effectué une visite au village, il y a deux mois, et a pris des engagements qui commencent à se concrétiser", dira-t-il devant l'assistance. L'autre point retenu dans cette manifestation a été la remise des attestations de reconnaissance aux militants FFS de 1963 de la commune d'Aïn Zaouia, et ce, au cours d'une cérémonie fort émouvante organisée à la maison de jeunes Larbi-H'sissène."Nous sommes là pour dire à nos camarades que notre parti, le FFS, a une mémoire et une histoire. Et il faut qu'ils sachent que ces rencontres sont bénéfiques et éclairent nos militants et le peuple algérien sur nos démarches et notre façon de faire de la politique", dira en substance Farid Bouaziz. Quant à Ali Laskri, il insistera sur la notion du consensus national. "Il y a eu consensus national en 1954, mais après 1962, nous avons constaté que, si l'Indépendance de notre pays a été arrachée après une lutte héroïque, il n'en a pas été de même pour les libertés individuelles, les droits de l'Homme, la démocratie dont sont encore privés nos concitoyens. Et c'est dans ce contexte que le FFS a été créé", clamera-t-il.Et de poursuivre : "Le consensus est un fondement dans notre société. C'est pour cela que la FFS veut le rétablir. Nous avons toujours milité pour une Assemblée constituante et l'organisation d'une conférence nationale négociée qui devrait être souveraine. Aujourd'hui, en regardant autour de nous, nous voyons que les contextes régional et international ont changé. Tout est en train d'être mondialisé. Il est temps de renforcer la cohésion et la sauvegarde de nos frontières. Les enjeux sont multiples et nombreux." M. Laskri, en guise de conclusion, dira : "Nous, au FFS, nous nous inscrivons dans une vision qui ne s'inscrit pas dans la succession pour la succession, mais dans une véritable alternative démocratique."
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Posté Le : 13/10/2014
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Ghilès O
Source : www.liberte-algerie.com