
A cette occasion, M. Rebiga a invité les membres de la commission à élaborer des programmes nationaux axés sur divers aspects des crimes coloniaux français, en s'appuyant sur les documents détenus par différentes parties pour réaffirmer que "les explosions nucléaires réalisées par la France coloniale en Algérie sont des crimes imprescriptibles".
Le ministre a, en outre, souligné l'importance d'accorder une attention particulière à cette commémoration à l'échelle nationale, en associant tous les secteurs et les acteurs de la société civile, dans le but de "mettre à nu les crimes commis par l'occupation française abjecte contre la terre et la population dans le Sahara algérien, en usant de tous les moyens de destruction, y compris ceux prohibés au niveau international".
A cette occasion, M. Rebiga a rappelé que l'Etat algérien exige de la France de "nettoyer les sites des explosions qui, bien plus que de simples essais, étaient de véritables crimes de guerre et des crimes contre l'humanité dont les effets délétères subsistent encore aujourd'hui".
A ce propos, le ministre a précisé que les autorités compétentes avaient recensé, à ce jour, "plus de 26 maladies directement liées aux conséquences de ces explosions nucléaires", soulignant que la France coloniale a "réalisé 57 explosions, la première étant celle de la +Gerboise bleue+ à Reggane, le 13 février 1960, avec une puissance de 60 à 70 kilotonnes d'explosifs, soit cinq fois celle de la bombe atomique d'Hiroshima au Japon".
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Posté Le : 02/02/2025
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : aps
Source : www.aps.dz