Comme scènes primitives, on ne fait pas mieux en politique

Les «affaires», elles aussi, sont emblématiques et la suprématie des intérêts privés priment sur l'intérêt général. Au-delà de l'homme et de son pitoyable destin de porte-tiroir-caisse triomphant, la trajectoire donne à voir l'abîme vertigineux entre ?les postures et les actes de ceux qui nous ont représenté, mais qui n'ont qu'un lointain rapport avec les vertus citoyennes. Des représentants qui ont toujours réussi à trouver des échappatoires, mais l'étau s'est, depuis resserré autour d'eux et ils le savent, cependant affublés d'impudence nos élus affairistes vantés sur tous les tons, n'ont pas appris la leçon. Mais est-il que même morts politiquement, ils ne résistent pas à l'énumération des signes cliniques, si nombreux qu'ils pourraient occuper toutes les colonnes de ce journal. Comment oublier tous les scandales, les passes droits, les affaires et autres griefs à retenir. La collusion entre les soit disant tenants de la représentation citoyenne et les puissances de l'argent ?a tout simplement viré à la putréfaction idéologique, ?au médiocre et à l'oligarchie et rien d'autre. Comme scènes primitives et quotidiennes, on ne fait pas mieux et ce n'est que la triste illustration d'un vieux dicton vérifiable entre tous?: « le poisson pourrit par la tête ». Les arrivistes de la politique et du bien commun le savent : les affaires, par nature et conséquences, salissent la chose publique, nourrissent le populisme et le tout pourri jusqu'à aujourd'hui, pour se demander jusqu'à quand. N'est-il pas temps de se débarrasser de ces vieux agendas qui, depuis ont atomisé l'atmosphère et empoisonné le quotidien du citoyen mostaganémois, Voila qu'aujourd'hui, ils promettent monts et merveilles, mais est-il qu'ils préparent toujours les mêmes coups fourrés, car leur discours dégage les mêmes effluves nauséabonds et mensongers et sans honte, ils osent se présenter devant le citoyen.