Algérie

Comme mesure de protestation contre le Cnapest (Béjaïa)


Mardi dernier les parents d'élèves ont répondu à l'appel de la Fédération investir la rue. Une action qui dénonce la grève illimitée du syndicat Cnapest qui pour sa part a appelé à son maintien.Il étaient plusieurs dizaines a répondre à l'appel se la Fédération des parents d'élèves FPE et a avoir adhéré au mot d'ordre lancé la semaine dernière au lycée des Hammadites en guise de mesure de protestation, pour inciter les enseignants à rejoindre les bancs de l'école, bien qu'au grand dam de ces derniers le syndicat Cnapeste n'a fait que durcir le ton pour relancer en ce jour même son mot d'ordre de grève illimitée. Arborant banderoles et écriteaux hostiles à ce syndicat, les marcheurs ont parcouru le tronçon allant de la maison de la culture Taos Amrouche jusqu'au siège de la wilaya mitoyen de la direction de l'éducation, où les marcheurs ont fait un sit in à midi. M. Touazi président de la FPE à l'aide d'un mégaphone criait à tue-tête l'attitude de ce syndicat qui avait pris en otage des enfants, dénonçant tantôt l'illégalité de cette grève qui risque de compromettre l'année. Il invitait par les pouvoirs publics à s'impliquer dans le conflit, par une mise en exécution la décision de justice qui en son verdict en référé approuve l'illégalité de cette grève. « Libérer nos enfants » autre slogan scandé sans cesse par la foule qui se dispersera dans le calme après cette manifestation de force qui du reste était bien organisée. Marche contre marche, puisque les enseignants ont pour leur part, battu le pavé la veille pour maintenir la pression sur leurs revendications et notamment la dernière ayant trait à la mesure de ponctions sur salaires opérées sur journées de grève que le syndicat compte récupérer !' Pour ce point le syndicat déclare détenir un PV versé au dossier, rétractant l'illégalité !' Le bras de force entre le syndicat Cnapeste et la tutelle ou se mêle la FPE, pourrait être sans lendemain et trouver son aboutissement final dans les tous les prochains jours, comme il peut se durcir et s'étaler davantage, si la règlementation est appliquée dans toute sa rigueur... Pour l'heure il navigue à vue et le temps n'est à la faveur d'aucune partie, On se dirige vraisemblablement soit vers l'année blanche, ou vers le non achèvement certains du programme dont la récupération préconisée par les grévistes n'est qu'un leurre et une ineptie. La raison est encore une fois interpellée, à bons entendeurs.
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