Algérie

Comme au bon vieux temps LA DELEGATION ALGERIENNE À L'ONU



Comme au bon vieux temps LA DELEGATION ALGERIENNE À L'ONU
Le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a fait d'un coup d'essai, un coup de maîtreN'en déplaise à certains confrères, la délégation algérienne menée par le nouveau ministre des Affaires étrangères n'aura pas été «quasi invisible dans les arcanes et les tribunes de l'ONU».
Critiquer le système en place est une chose. Cela fait partie du jeu démocratique que nous souhaitons tous et soutenons sans réserve. Essayer de ramasser toutes les pierres pour jouer à les lancer sur le pays en est une autre, car entre la critique et le dénigrement, il y a une grande différence. L'Algérie est notre pays et chacun de nous lui doit respect et attention.
N'en déplaise à certains confrères, la délégation algérienne menée par le nouveau ministre des Affaires étrangères n'aura pas été «quasi invisible dans les arcanes et les tribunes de l'ONU». Au contraire, rencontrer, lors d'une première sortie, le président Obama et le chef de la diplomatie russe n'est ni aisé ni donné à tout le monde et, en inscrivant à son agenda ces deux rencontres, le nouveau ministre des Affaires étrangères, Ramtane Lamamra, a fait d'un coup d'essai, un coup de maître. Il est loin d'être, comme l'ont prétendu certains «une sorte de doublure lumière, sans son, d'un Président Bouteflika incapable de voyager loin». Au contraire, il a fait preuve d'une grande efficacité au sens plein du terme. Il ne fait pas de doute que derrière ce succès indiscutable pour la diplomatie algérienne, il y a l'ombre du Président Bouteflika dont nul ne peut remettre en cause la grande maîtrise de l'art diplomatique. Affirmer en effet avec satisfaction et certitude qu'«aucune rencontre importante n'a, en effet, eu lieu pour l'Algérie avec les Grands de ce Monde»; à peine «quelques réunions bilatérales avec des délégations africaines», n'est autre qu'une constatation erronée de certains observateurs trop pressés de porter un coup au pays. Ceux-là mêmes qui concluent qu'il est «à se demander s'il est vraiment nécessaire d'envoyer les meilleurs diplomates du pays dans ces enceintes» tant que le président est «empêché».
Nous pensions que tout le monde allait applaudir pour une fois que l'on voit à la tête des affaires étrangères un pur produit de ce ministère, une relève, pourquoi ne voilà-t-il pas que d'aucuns dégainent pour affirmer qu'«en réalité, au-delà des personnes, c'est bien la stratégie diplomatique de l'Algérie qui semble inexistante».
Les observateurs avertis ont, de leur côté, trouvé chez le nouveau chef de la diplomatie algérienne une volonté de «redonner du style à la diplomatie» démentant ainsi sa prétendue passivité et récusant l'accusation que le pays «se laisse actuellement porter par les événements».
Empêché par la maladie, il est tout à fait normal que Bouteflika se fasse représenter et il est dès lors aisé de comprendre que Lamamra fut briefé et orienté par le président de la République avant son départ, car on perçoit dans son intervention certaines propositions qui, pour l'Algérie en tout cas, ne datent pas du dernier remaniement ministériel.


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