Algérie

COMME ANNONCE PAR NOS SOINS AU LENDEMAIN DE LA DEFAITE CONTRE LA TUNISIE Halilhodzic plus que jamais sur le départ



L'élimination de la CAN consommée, c'est une nouvelle page que les Verts sont appelés à écrire à partir de mars prochain. Probablement sans leur maître Vahid Halilhodzic. Le Bosnien qui avait souhaité en finir avec les expériences malheureuses qui le voyaient, à chaque fois, débarqué de son poste, n'est plus, cette fois, disposé d'entendre de la bouche de ses employeurs qu'ils n'ont plus besoin de ses services.
Malgré les assurances de Mohamed Raouraoua, le président de la FAF, Coach Vahid se dit «prêt à tout», perturbé qu'il est par les derniers événements qui ont secoué la maison des Verts. «Avec tout ce qui s'est passé pendant cette CAN, je ne sais pas si mon cœur va le supporter. Etre sélectionneur de l'Algérie n'est pas une tâche facile parce que les ambitions sont démesurées et infondées. «Dans ce pays, les gens adorent le football et c'est parfois difficile d'expliquer qu'il y a une meilleure équipe en face de la nôtre. C'est même impossible ! Et de temps en temps, c'est fatigant. Donc je vais prendre quelques jours, voire quelques semaines de réflexion. Il peut se passer beaucoup de choses», a-t-il fait savoir au sortir du match nul réalisé par l'EN devant la Côte-d'Ivoire, mercredi soir 2-2). Un duel qui tenait à cœur au technicien bosnien. «Dans ce match, je ne voulais pas seulement montrer ce que nous savions faire, je voulais qu'on termine par une victoire. La Côte-d'Ivoire, donnée favorite de la CAN, était l'adversaire tout indiqué. J'ai sermonné les joueurs les jours qui ont précédé le match. Je veux une victoire, je veux une victoire. On n'était pas loin d'atteindre notre but. On menait au score puis il y a eu un moment de faiblesse, un moment de flottement», a-t-il également expliqué. Compétiteur et adepte de la gagne en tout lieu et en toute circonstance, Halilhodzic quitte cette épreuve avec une grosse déception, aussi grosse que celle qui a suivi l'élimination de la Côte d'Ivoire, en 2010, face à l'Algérie en quarts de finale.
L'Europe et le Golfe ne se refusent plus
La soixantaine dépassée, l'enfant de Mostar est désormais dans la certitude qu'il n'a plus les forces physiques et mentales pour se donner à fond, de surcroît dans des œuvres de reconstruction. Lui, semble préférer des missions pointues. Comme driver une équipe qui a déjà sa petite place au soleil en Europe, la France si possible, sinon une retraite dorée chez les pétrodollars du Golfe. Des perspectives que Halilhodzic a publiquement révélées à l'occasion de ses différentes sorties publiques en Algérie au cours des points de presse, et dans les colonnes des médias français. Sans faire réagir personne à la FAF dont le président Mohamed Raouraoua a exclu l'éventualité de voir son instance se désister des compétences de Halilhodzic, lequel, de l'avis même du patron de la Fédération algérienne, ne serait pas totalement «libre de ses mouvements ». Existe-il une clause libératoire dans le contrat signé en juillet 2011 ' L'entraîneur bosnien, qui a livré des bribes sur la teneur de son contrat, notamment le chapitre des objectifs qu'il a acceptés sans vraiment être convaincu de leur faisabilité, n'en fait pas cas. Son contrat est «plutôt moral», susurrait-il à chaque fois qu'il était interpellé sur le sujet. La CAN-2013 finie, les mots lâchés, des zones d'ombre demeurent à propos de l'avenir de la relation de travail qui lie les deux parties. Les pouvoirs publics, par la voix du ministre de tutelle, ont clarifié leur position sur la question. «C'est à la FAF d'analyser la situation, faire le bilan et prendre les résolutions qui s'imposent», préconisait le Pr Tahmi. Raouraoua et les Verts, qui avaient reçu les encouragements de l'Etat algérien avant le début de cette CAN, n'ont pas atteint leurs objectifs. Pour autant, leur avenir n'est pas définitivement scellé en haut lieu. Contrairement à celui réservé à Vahid Halilhodzic '


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