Algérie

Combats étudiants pour l'indépendance de l'Algérie



Combats étudiants pour l'indépendance de l'Algérie
Dominique Wallon, ancien président de l'Union nationale des étudiants de France et membre du réseau Jeanson pendant la guerre de libération, signera samedi 14 février à la librairie du Tiers Monde, à partir de 14h son livre Combats étudiants pour l'indépendance de l'Algérie.Dans sa présentation, Dominique Wallon précise que ce texte a d'abord été rédigé comme un aide­mémoire pour lui­ même: conserver, avant que ce ne soit trop tard ou trop difficile, les bribes de mémoire de cette période de militance et de responsabilité d'il y a 50 ans.«En ? ?faire profiter ? ? également quelques très proches, intéressés à mon histoire personnelle. Le seul critère de sélection de ces bribes, par nature partielles, est la rencontre entre mon histoire personnelle et l'histoire collective de mon pays, mais aussi de l'Afrique luttant pour son indépendance.Cette démarche initiale s'est modifiée au fil des années qui ont suivi la première esquisse (2005), durant lesquelles j'ai consulté les archives de l'Unef - à Fontainebleau, Aubervilliers, Nanterre et donc corrigé et enrichi mon texte, le transformant progressivement et avant tout, comme un témoignage sur la lutte de l'Unef contre la guerre d'Algérie et son dialogue avec l'Ugema, l'organisation soeur des étudiants algériens, de 1955 jusqu'à l'indépendance de l'Algérie.Je ne peux évidemment que garantir la sincérité de mon récit mais pas forcément, malgré tous mes efforts de recherche et de vérification, l'exactitude absolue de tous les faits que je relate.»Né le 21 juin 1939, Dominique Wallon est diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris (1956­1959), Licencié en sciences économiques (1956­1960) et ancien élève de l'Ecole nationale d'administration (1964­1966).Il a été président de l'Amicale des élèves de l'IEP de Paris en 1959/1960, vice­président Algérie de l'Unef (Union nationale des étudiants de France) en 1960/1961 et président de l'Unef en 1961/1962. Au cours de sa carrière professionnelle, il a occupé plusieurs hautes fonctions dans le domaine de la culture.Auteur de nombreux rapports consacrés à ce secteur, il est, depuis 2003, président fondateur du Festival des cinémas d'Afrique du pays d'Apt.«Le dialogue avec l'Ugema, même à distance, est devenu avec le Congrès de Lyon, et jusqu'à juillet 1962, le cadre de la définition des positions de l'Unef sur le fond de la guerre d'Algérie, sa nature et son issue souhaitable et nécessaire. (...) Même si, en 1960, l'Unef ne formulait pas le mot ? ? indépendance ? ?, le fait de dire ce que nous disions le soit constamment en dialogue avec l'Ugema nous projetait nécessairement dans cette perspective. Il en fut ainsi pour le Congrès de Lyon parce qu'une prise de position politique claire était évidemment posée par l'Ugema comme préalable à une reprise des relations.L'autre exigence - la nécessité de renouer d'abord les contacts avec ? ?le Comité de liaison des organisations étudiantes des pays coloniaux et nouvellement indépendants ? ? -, avait un caractère surtout formel, mais aussi politique, car elle permettait de situer clairement le problème algérien dans le cadre de la décolonisation générale de l'Afrique.Les avancées de l'Unef sur ces sujets sont donc venues à partir d'une stimulation externe, celle de notre partenaire algérien, ce qui était plus que normal, nécessaire. Ces avancées et la reprise des relations avec l'Ugema, vont naturellement propulser l'Unef à l'avant­garde du mouvement syndical.»




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