Algérie

Colvir s'installe en Algérie



Spécialiste en solutions informatiques destinées au secteur bancaire, Colvir s'apprête à ouvrir une filiale en Algérie. Le développeur russo-britannique envisage de s'engager dans la mise à niveau des banques algériennes publiques et souhaite participer au développement du projet de banque postale.«Grand potentiel, marché important, formation des jeunes, tremplin pour l'Afrique et le Maghreb»? le discours tenu, hier mardi, par les responsables de Colvir au sujet de l'Algérie de 2019 tranche avec la morosité économique actuelle. Ils étaient quatre à animer une conférence de presse pour annoncer l'installation officielle du développeur de solutions informatiques destinées au secteur des banques : Bogdanov Alexander Alexandrovich, fondateur de Colvir, et son fils Bogdanov Sergey Alexandrovich ; Pilipe Dos Santos, représentant de Covir en Europe, et Adel Abderahmane Khalef, spécialiste algérien en monétique et biométrie et conseiller du développeur russo-britannique.
«Dès que nous aurons installé notre équipe locale, nous espérons avoir un impact important sur le secteur bancaire et postal algérien en mettant en ?uvre de nouvelles solutions adaptées au marché. Les statistiques actuelles démontrent que l'Algérie est à la traîne derrière ses voisins en matière de transactions bancaires. Nous avons les moyens d'inverser la tendance», a indiqué le P-dg de cette entreprise. Le processus d'installation est actuellement en cours et Colvir participe, depuis quelques mois, à un avis d'appel d'offres lancé par la BNA. Le développeur envisage d'ouvrir une école de formation destinée aux jeunes ingénieurs algériens et d'en faire sa tête de pont pour sa stratégie de développement en Afrique et dans la région Mena.
C'est surtout le développement de la banque postale qui intéresse Colvir. Bogdanov Sergey Alexandrovich a cité le cas de la poste d'Azerbaïdjan qui est devenue l'institution bancaire la plus importante du pays, tout juste 16 mois après l'implémentation d'une plateforme informatique adaptée.
Pour sa part, Adel Khalef a insisté sur le fort potentiel du marché de la monétique en Algérie et la nécessité de le développer. « Nous pouvons aller très vite vers la dématérialisation de la monnaie fiduciaire grâce à l'utilisation de solutions de paiements via téléphone mobile. Les institutions financières doivent offrir aux consommateurs algériens la possibilité d'utiliser des moyens de paiements simples et sécurisés. Plus important encore, il sera possible, dès la première année, d'absorber 40% de l'argent de l'informel.»
Tarek Hafid


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