La désignation à la tête des centres de vacances de nouveaux responsables par la DJS a fait réagir les directeurs mis au carreau.
Les protestataires, dans une lettre, font savoir que les motivations ayant présidé au choix de responsables de camp ne reposent pas, entre autres, sur des compétences avérées et, plus grave, on en vient jusqu'à sacrifier l'expérience au profit de gens cooptés et finir par demander l'implication des responsables concernés dans cette activité liée à l'éducation et au divertissement trop souvent s'achevant par des querelles à n'en plus finir. M. Remaoune, DJS, à qui on a demandé son avis sur cette sortie, parle de la réaction légitime de personnes écartées car, selon notre interlocuteur, l'un des critères de choix était le profil. Ceux, renchérit-il, sur lesquels il a placé sa confiance, sont des éducateurs et de surcroît chefs d'établissements. Pour ce qui concerne les plaignants, le DJS invoque « des antécédents graves » puisque, conclut-il, « il y a parmi ceux qui protestent des responsables qui ont laissé derrière eux des dettes ». L'APW qui finance l'opération, par la voix de son président, s'agissant de la gestion de deniers publics, parle « d'un suivi rigoureux ».
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Posté Le : 06/07/2008
Posté par : sofiane
Ecrit par : A. K.
Source : www.elwatan.com