Colonie Le petit Boufarikois

Qui des Boufarikois, maintenant adultes et étant petits dans les années 1960 à 1980, n'ont pas mis les pieds, afin de passer le temps d'une session, en été, au centre de vacances Le petit Boufarikois, situé sur la montagne de Chréa, dans un site paradisiaque appelé La Glacière.Ce site, sur les hauteurs de Blida, était habité par les Maltais durant l'époque coloniale, qu'on appelait les «vendeurs de neige». La mairie de Boufarik y construira, plus tard, Le petit Boufarikois, une colonie de vacances destinée aux enfants de Boufarik. Depuis l'ère coloniale jusqu'en 1989, des milliers de chérubins y passaient leurs vacances d'été, en profitant de l'air pur des cimes de l'Atlas. Cette colonie est fermée depuis une vingtaine d'années pour cause d'insécurité. «Pour aller à La Glacière, on montait par une piste en lacets jusqu'à la forêt des cèdres.On admirait un coin qu'on appelait la Clairière. Sur place, il était impossible de ne pas être frappé par la beauté sauvage des lieux. Ah ! Je me souviens comme si cela datait d'hier, lorsque je me remémore ces moments passés la haut, j'ai la chair de poule, j'avais à peine 9 ans et mon frère 11, nous attendions l'été avec impatience. Nous partions pour deux semaines de bonheur.C'était pour les petits Boufarikois des moments de bonheur, pour ceux qui n'avaient pas où aller passer les vacances d'été», confie Sadek, la quarantaine passée. Un site magnifique de presque 4 ha de superficie. Les nostalgiques se souviennent des deux grands bassins et d'une source d'eau très fraîche, qui ne tarissait jamais. De cet endroit, qui culmine les 1200 m d'altitude, c'est toute la plaine de la Mitidja qu'on embrassait d'un seul regard avec comme toile de fond la Méditerranée d'un bleu azur.Ce qui est navrant pour les citoyens boufarikois, c'est que ce site n'est plus accessible depuis bien longtemps pour des raisons de sécurité. Mais que les vrais Boufarikois ne désespèrent pas, il restera toujours assez de sentiers sinueux et charmants dans les monts de Chréa, loin des ronflements d'automobiles, pour satisfaire leur amour d'une nature pure et incomparable, à la beauté sauvage. Verra-t-on un jour la montagne du Petit Boufarikois revivre comme autrefois '