Photo : Lylia M. Ils sont 120 enfants issus de familles démunies à séjourner depuis le 17 juillet au centre de vacances «Jordan» à Douaouda El-Bahri. Le cadre est si agréable pour eux que personne ne se résout à quitter les lieux. «Bien que ma famille me manque, je ne veux pas retourner chez moi avant la fin de la saison estivale», s'exclame Mohamed Y. Et il n'y a pas que ce jeune colon qui se refuse à l'idée de plier bagages le 1er août. Tous ses camarades ont exprimé le même souhait. «Il y a tout ici : la plage, les tournois sportifs de foot et de volley. Le soir on fait la fête avec notre monitrice Yakout qu'on appelle Touti», lance candide Moundhir. Pour ces enfants, l'atmosphère est si joyeuse que même les plus petits n'ont versé des larmes d'adieu à leurs parents que le premier jour. Et les plus grands ne rechignent pas au nettoyage du centre. «On aime bien aider le personnel», assure Abdelmadjid. Cependant, ils devront plier bagages aujourd'hui. Ils céderont leur place, pour la troisième cession, aux enfants démunis de Djelfa. La première session a été destinée aux enfants de Tamanrasset et d'Adrar.Pour veiller sur la santé des colons, le Dr Salima Mellak, spécialiste en médecine scolaire, est mobilisée H24. D'ailleurs, quelques enfants malades chroniques qui se sont présentés le premier jour sans leurs médicaments ont été renvoyés chez eux. D'autres, bien que malades, ont remis des certificats de bonne santé de complaisance. Le médecin prend également soin du régime alimentaire. «On veille à ce que tous les repas soient équilibrés», dit-elle. Et pour cause, «la plupart de ces enfants ne mangent pas assez chez eux», dit-elle. La directrice de l'association d'aide aux hypertendus de la wilaya d'Alger, organisatrice de cette deuxième session de colonie en partenariat avec le ministère de la solidarité, veille aussi sur la bonne prise en charge des enfants choisis par les cellules de proximité de Ain Naâdja, Birkhadem, Shaoula et Belouizdad. «Chacune de ces cellules a ramené 30 enfants», précise-t-elle. «On aime bien travailler avec les associations qui s'investissent réellement sur le terrain», indique une représentante du ministère de la solidarité en visite à un centre destiné aux malades mentaux pendant l'année scolaire.
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Posté Le : 31/07/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Samira B.
Source : www.horizons.com