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Colloque sur le manuscrit : Un patrimoine immatériel à valoriser



Le quatrième colloque maghrébin sur les manuscrits du Fiqh et du Soufisme a été ouvert, hier, à la salle « Talahite-Makhlouf » de l’institut de génie maritime de l’université d’Oran.

La cérémonie d’ouverture des travaux de cette rencontre, à laquelle prennent part des représentants des universités du Maroc et de Libye, a été marquée par une intervention du ministre délégué à la recherche scientifique, Mme Souad Bendjaballah. Elle a rappelé que la tenue de ce quatrième colloque intervient après la réunion à Alger, les 18 et 19 novembre de cette année, du comité intergouvernemental issu de la convention internationale pour la sauvegarde du patrimoine culturel immatériel. « Ce comité a été chargé, a-t-elle dit, d’initier les documents nécessaires à la mise en œuvre de cette convention, entrée en vigueur le 20 avril 2006, et qui tend à assurer la viabilité du patrimoine culturel immatériel, y compris l’identification, la documentation, la recherche, la préservation, la protection, la promotion, la mise en valeur, la transmission ainsi que la revitalisation des différents aspects de ce patrimoine. » Evoquant l’aspect international de cette opération de valorisation des manuscrits, Mme Djaballah a souligné que la convention insiste sur la coopération au niveau bilatéral, sous régional, régional et international, pour l’échange d’informations, des expériences et l’initiation de programmes et de projets en commun. Elle rappelle que ces manuscrits, qui se comptent par milliers et qui sont parfois entre des mains de personnes ne sachant pas leur véritable valeur, constituent en vérité un patrimoine dans lequel se manifeste notre identité et les spécificités de notre civilisation. « L’Algérie, qui a adhéré très tôt à cette convention, a mis en place ses instruments normatifs que sont la loi relative à la préservation du patrimoine culturel et la loi consacrée à la recherche scientifique, à travers le programme national de recherche sur l’histoire, la préhistoire et l’archéologie », a elle souligné en outre en indiquant que la conservation de ce patrimoine, qui représente une part essentielle de notre passé, est avant tout un devoir de mémoire. Cette rencontre, qui prendra fin ce soir, est organisée par le laboratoire des manuscrits de la civilisation islamique nord africaine. Plus d’une trentaine de communications et une table ronde sur la participation de la région de Béthioua dans l’histoire culturelle y sont programmées.




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