Algérie

Colloque international : Retentissement de l''uvre de Mohammed Dib



Depuis samedi dernier, un colloque international sur l’œuvre de Mohammed Dib se tient au très beau palais de la culture d’Imama. L’œuvre de l’auteur de la Grande maison est considérée en Algérie comme une référence de tout premier plan. Elle est en France et dans le monde suffisamment connue et reconnue pour être également une référence. Selon Mme Sabéha Benmansour, présidente de l’association culturelle «La Grande maison», «cette œuvre affiche une triple singularité : celle d’être en Algérie, comme ailleurs, placée au premier rang des œuvres algériennes de langue française ; celle d’être, en Algérie, acceptée tout à la fois par les francophones, les arabophones et les berbérophones et celle d’être reconnue dans son «algérianité» par tous les lectorats, alors qu’elle est formulée en français». Ainsi, dans ce colloque auxquels assistent d’éminent enseignants chercheurs nationaux (Djilali Sari, Amina Bekkat, Batoul Benabadji-Settouti, Denise Brahimi,…) et de l’étranger dont, entre autres, Anne Roche de l’université Aix de Marseille (communication ayant pour thème Insertions et effet du réel), Corinne Blanchaud de Caen (Pour une quête anthologique et mystique entre tradition et modernité, le désert sans détour de Mohammed Dib), les différents intervenants ont décortiqué la production dibienne. Un important rendez-vous «En parcourant l’œuvre romanesque de Dib, nous remarquons comment l’écriture littéraire est en osmose avec la spiritualité par les citations des Écritures, de la mystique soufie ou les thèmes qui s’y réfèrent. Nous sommes sensibles à la prosodie du texte qui mime la scansion du madh», dira, par exemple, Afifa Bererhi de l’université d’Alger. Des tables rondes ont été, en outre, organisées sous les thèmes «L’écriture est-elle par essence une traduction' Pratiques de traduction et l’Aube Ismaël-hommage à la Palestine». Selon Mme Benmansour, Naget Khadda (présidente du prix littéraire éponyme) et Khaoula Taleb Ibrahimi «l’objectif est que ce colloque-hommage à une grande œuvre accompagne une cérémonie devenue, depuis 2003, un important rendez-vous de la ville de Tlemcen. Son attribution, cautionnée par un jury international, a pour objectif d’encourager la jeune littérature algérienne». Pour rappel, les lauréats de cette 4ème édition sont Bouziane Ben Achour, Maâchou Blidi (Prix francophone) et Hafida Mimi pour celui en arabe.                         


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