Algérie

Colloque international d'anthropologie et musique Pour la préservation du patrimoine immatériel



Un colloque international d'anthropologie et musique se tiendra, pour la quatrième année consécutive, du 16 au 21 avril, à Beni Abbès. Pour cette présente édition, il sera consacré à l'histoire et au développement du patrimoine de la Saoura.
Initiée par le Centre national de recherches préhistoriques, anthropologiques et historiques (Cnrpah), cette rencontre a pour thème : «De l'enquête de terrain à l'analyse des données».
L'objectif de ce colloque consiste, selon les organisateurs, à donner une approche de l'enseignement de base de la discipline. En d'autres termes, ces journées s'organiseront notamment autour de l'enseignement et de la recherche en ethnomusicologie appliqués au patrimoine de la Saoura.
Outre les conférences, le programme du colloque prévoit aussi des ateliers-débats et des tables rondes ainsi que des projections de films documentaires, des concerts, des collectes...
Les organisateurs soucieux de la sauvegarde du patrimoine immatériel, compte, à travers ce colloque, trouver les moyens à même d'arriver à établir des bases solides quant à une formation en ethnomusicologie adaptée aux contraintes algériennes, donc capable de collecter les données, les étudier, les classer et les préserver. «Les répertoires musicaux traditionnels d'Afrique, du Maghreb ou de toutes sociétés de tradition orale tant savants que populaires ne sont ni écrits ni même fixés dans des formes rigides et absolues ; nul doute que ces musiques ont subi des modifications apportées par ses exécutants successifs, selon leurs tempéraments, leurs niveaux d'exécution ou leurs volontés à mettre au goût du jour une mélodie jugée dépassée», argumentent-ils, et d'étayer : «La fragilité de ce patrimoine immatériel, dont subsiste aujourd'hui une représentation simplifiée d'une danse ou d'un chant, écarté du contexte qui lui a donné naissance, nous impose de le repositionner car les sociétés et les espaces dans lequel ils évoluent actuellement sont le plus souvent régis aussi par des mouvements associatifs dont les motivations relèvent parfois du mercantilisme.»
Par ailleurs, les organisateurs ambitionnent d'étendre, à travers ces journées, leur terrain d'investigation jusqu'à Naâma, Tabelbala (à 200 km de Béchar) et même Tindouf.


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