Algérie

Colloque de l'association Les Amis de Abdelhamid Benzine



Colloque de l'association Les Amis de Abdelhamid Benzine
"La cartographie syndicale algérienne... un quart de siècle de pluralisme." C'est le thème du prochain colloque international de l'association Les Amis de Abdelhamid Benzine, qui se tiendra les 7 et 8 mars 2015 à Alger. D'ores et déjà, l'association, dans un appel à communication, invite les personnes intéressées pour intervenir au cours des 2 jours du séminaire, à envoyer les résumés de leur communication, en arabe ou en français, "la première semaine de janvier 2015" aux adresses suivantes : sur le mail (assoc.benzine@gmail.com) ou le Facebook (Association des amis de Abdelhamid Benzine). Le colloque de mars prochain sera chapeauté particulièrement par l'enseignant-chercheur en sociologie, Nacer Djabi, auteur de plusieurs ouvrages sur le monde du travail et le syndicalisme algériens. Selon les organisateurs, l'étude de la cartographie syndicale s'impose d'elle-même en raison de la réalité du terrain, marquée par le "retour en force" du mouvement syndical dans le quotidien sociopolitique : grèves et mouvements de protestation dans différents secteurs d'activités (santé, enseignement, administration publique, transport, etc.). L'examen du mouvement syndical algérien, notamment sa genèse, son état des lieux et ses perspectives, sera également de la partie, car le phénomène syndical "n'a jamais été totalement absent de l'histoire sociale de l'Algérie". Pour preuve, la première expérience syndicale a été menée essentiellement, pendant la période coloniale, au sein de la CGT, enregistrant la participation de travailleurs algériens, "émigrés ou résidants sur le territoire national". Evidemment, d'autres expériences ont suivi par la suite, puis après l'indépendance du pays. La rencontre, organisée par l'association Les amis de Benzine, se fixe pour objectif de "revenir sur l'histoire du mouvement syndical algérien, (...) pour mieux expliciter son présent et augurer son évolution future". Aussi, l'approche arrêtée devrait permettre l'analyse de "l'impact de la domination des courants néolibéraux" sur le vécu d'un mouvement syndical longtemps sur la défensive, le débat autour du "recul des forces progressistes et travaillistes" et le "raffermissement des courants religieux et de droite", ainsi que sur l'expérience de voisins maghrébins, tels que la Tunisie et le Maroc. Le colloque se penchera en outre sur l'expérience plurisyndicale de l'Algérie, pour faire le point sur la nouvelle cartographie syndicale, qui se distingue par le dynamisme des syndicats dits autonomes, accompagné par "l'accroissement des revendications à caractère corporatiste" et d'une "certaine fragilité organisationnelle" et par "l'immobilisme" de la centrale syndicale UGTA et la perte de "la suprématie" du secteur public. Quelle place réserve-t-on donc à l'UGTA au sein de la nouvelle cartographie syndicale ' Cette question sera au centre des débats, en mars prochain.




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