La faculté des sciences sociales de l'université d'Oran marque le premier
anniversaire de la disparition d'Abdelkader Djeghloul
par l'organisation d'un colloque autour de son Å“uvre. L'organisation de cette
manifestation a été décidée l'an dernier, lors d'un hommage qui a été consacré
à ce sociologue qui a marqué l'université d'Oran durant son vivant. Les
organisateurs de ce colloque, dont la plupart sont d'anciens étudiants ou amis
du défunt, ont choisi comme intitulé à leur entreprise «Djeghloul,
l'homme et l'Å“uvre».
Il débutera aujourd'hui à la salle de conférences Makhlouf
Talahite à l'IGMO et
prendra fin demain. Benamer Mediene,
Addi Lahouari, Moussaoui Abderrahmane et Merdaci Abdelmadjid se relayeront
pour animer la première séance dont la présidence a été confiée à Rabah Sebaa. La seconde séance de la première journée, qui sera
présidée par Touati Houari, sera animée par Benkadda Sadek, Benkheira Mohamed Hocine, Kouidri
Mohamed, Madani Mohamed et Moulfi Mohamed. Remarquons
que c'est la première fois que Hocine Mohamed Belkheira
revient à Oran, dans le cadre d'une activité universitaire, depuis son
installation en France, depuis plus de deux décades.
Parmi les participants étrangers à ce colloque, on notera Henri Jean
Robert qui a intitulé sa communication «Abdelkader Djeghloul,
un ‘Algérien en Europe'»; Brown Kenneth Lewis dont la conférence porte sur «Vie
intellectuelle algérienne vue par A. Djeghloul: F. Fanon,
Kateb Yacine et M. Mammeri»; et Janicot Bernard
«Abdelkader Djeghloul et Algérie Actualité». On
notera aussi que toutes les communications seront en langue française hormis
celle de Salah Farhane, «L'Algérie dans la mémoire
d'un historien». Soulignons que la communication de Touati
retient l'attention puisqu'elle porte sur «l'enfant» de Djeghloul:
le centre CDSH. Ce centre, qui périclite actuellement, a connu ses moments de
gloire quand il était dirigé par le défunt. Pour preuve, il a permis à des
dizaines d'intellectuels faisant actuellement le bonheur des universités
françaises, notamment, de confirmer leur vocation.
Eu égard aux titres des communications programmées dans ce colloque, on
peut relever l'ambition de ses organisateurs de couvrir toutes les dimensions
intellectuelles du défunt qui était un touche à tout: historien, sociologue, anthropologue,
critique littéraire et journaliste. Cependant, la dernière étape de sa vie, où
il a travaillé en tant que conseiller à la présidence de la République, a été
omise. Sûrement, lors des débats, cette question sera soulevée. Peut-être une
manière d'élucider le recul qu'avait pris Djeghloul
avec Oran.
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Posté Le : 11/12/2011
Posté par : sofiane
Ecrit par : Ziad Salah
Source : www.lequotidien-oran.com