Détenteur d'un
contrat de confection de fenêtres en aluminium devant remplacer les anciennes
en bois, d'un CEM à Collo, pour le compte de l'APC, un
artisan n'a pas trouvé mieux que de retourner sur son ancien chantier et
récupérer les fenêtres qu'il a déjà installées. Cette action intervient à la
suite du non-paiement de la dernière situation de travaux qu'il a réalisés.
Le règlement de
cette situation ayant été conditionné par la levée de réserves émises par les
services techniques de l'APC de Collo, chargés du
contrôle et du suivi de l'opération. Mis en demeure afin de reprendre les travaux
et corriger les anomalies relevées, l'artisan ne se conformera pas aux
exigences de l'APC qui prononcera, en fin de compte, la
résiliation du contrat. Face à cette situation, l'artisan résolut tout
simplement d'enlever les fenêtres qu'il a confectionnées et mises en place, jugeant
certainement que c'est son bien et qu'il est dans son bon droit de le récupérer
puisque la municipalité ne l'a pas payé. Décidé, il retirera donc les fenêtres
vitrées du réfectoire, de la salle des professeurs ainsi que 6 salles de cours.
Alerté, le directeur du CEM interviendra énergiquement pour empêcher l'artisan
d'arracher les autres fenêtres et le faire sortir de l'établissement scolaire
qui restera malgré tout dégarni, rendant difficiles les conditions de travail. Il
s'en alla déposer plainte contre l'artisan qui, lui aussi, fera de même.
A l'APC de Collo, on soutient que les travaux reprendront le
plus rapidement possible, du moins après les procédures de consultations
d'autres opérateurs.
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Posté Le : 10/01/2012
Posté par : sofiane
Ecrit par : A Boudrouma
Source : www.lequotidien-oran.com