Algérie


Dans une lettre adressée au PDG du groupe, les travailleurs ont réitéré leurs revendications, outre l'envoi d'une commission pour statuer sur leur cas pour cause d'une direction qui ?refuse toute proposition de négociation?.Les travailleurs de Talèza Lièges de Collo, qui sont en grève ouverte depuis un mois déjà, ont durci le ton dimanche, en interdisant l'entrée de l'usine aux principaux cadres de l'entreprise.
Dans une lettre adressée au PDG du groupe dont le siège est situé à Alger, dont une copie a été remise à Liberté, les travailleurs ont réitéré leurs revendications, outre l'envoi d'une commission pour statuer sur leur cas pour cause d'une direction qui ?refuse toute proposition de négociation?, selon les travailleurs. Ce que réfute le DG de Taleza Liège avec lequel nous nous sommes entretenus. Il nous dira : ?Les portes du dialogue sont ouvertes, et ce sont les travailleurs qui veulent tout dans l'immédiat.? Il fera part du versement, dimanche, des arriérés de 7 mois de salaires. Sur le deuxième point de leurs revendications qui concerne l'augmentation des salaires, notre interlocuteur nous dira que le principe a été accordé et le PV a été signé par les représentants des travailleurs. Idem pour le quatrième point qui concerne le devenir de l'usine.
Le directeur général de Talèza Lièges ajoute, par ailleurs, que le plan de redressement de l'usine est pris en charge par la tutelle et son application est une question de temps. Mais le clash reste le troisième point de la plateforme de revendications qui concerne le départ des responsables retraités. Les travailleurs, selon le contenu de la lettre adressée au DG et les représentants qui se sont déplacés à notre rédaction, n'ont plus confiance en ces responsables retraités, qui forment le cercle restreint de l'encadrement de l'usine. Ils considèrent leur maintien comme une sérieuse menace sur les postes d'emploi et un risque de faillite de cette filiale du Groupe Liège qui enregistre des dettes cumulées depuis 10 ans d'environ 200 millions de dinars. Sur ce point, le DG de Talèza Lièges considère le départ de ces cadres retraités de l'entreprise, dont il fait partie, impossible dans l'immédiat, vu le manque de cadres, et propose que ces cadres soient dans un premier temps secondés par d'autres avant de prendre la relève ensuite.
Mais il paraît que la retenue sur salaires des journées de grève n'a pas été appréciée par les travailleurs qui n'ont pas été payés durant ces 7 derniers mois et qui, de surcroît, perçoivent des salaires de misère entre 18 000 et 19 000 DA.
B A.


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