Algérie

Collectif des postiers



Collectif des postiers
L'appel à la grève lancé par le collectif des travailleurs de la poste n'a pas été finalement suivi. Les bureaux de poste sont restés ouverts aussi bien à Alger que dans les wilayas du pays. «Je travaille puisque rien n'est affiché dans le service», s'est contenté de répondre un guichetier à la Grande-Poste (Alger), où des clients étaient présents.A la direction, on explique l'échec de ce débrayage par les «fortes décisions» prises par l'établissement en faveur des travailleurs. «Aucun bureau de poste n'a suivi cette grève à laquelle ont appelé des personnes pour la simple raison que les revendications des travailleurs ont été prises en charge et que les membres de ce collectif ne sont en fait que des membres du SNAP non reconnu. Ces gens, qui cherchent l'adhésion des travailleurs, n'ont plus aucun lien organique avec l'entreprise.Le rapport qui lie ces employés à leur employeur est rompu. Si deux des meneurs du mouvement ont été licenciés pour raison disciplinaire, un troisième a pris un congé maladie qu'il renouvelle depuis septembre 2013.» «La CNAS, qui doit se saisir de son dossier, paye ce dernier, qui n'arrête pas de s'exprimer dans les médias alors qu'il est en congé maladie», précise à El Watan une source autorisée d'Algérie Poste.Selon cette source, la structure a revalorisé les salaires de ses employés puisqu'«aucun secteur n'a doublé les salaires de ses travailleurs en l'espace de deux années». De même, Algérie Poste a «accordé» toutes les primes réclamées par les travailleurs (primes de poste, de zone, etc.).Concernant la «reconnaissance» du Syndicat national autonome de la Poste (SNAP), il est indiqué que la direction reconnaît son syndicat d'entreprise, l'UGTA, comme «unique partenaire social légal». «Le dialogue n'est jamais interrompu avec ce représentant des travailleurs. Le directeur général lui-même n'a jamais fermé la porte de son bureau aux représentants des employés», relève la source, qui fait remarquer que «donner un agrément est du seul ressort du ministère du Travail».Le collectif des postiers n'a pas jugé utile de rendre publique une déclaration sur le taux de suivi de son action, a exigé dans son document, publié à la veille l'application de l'engagement pris par l'ex-responsable du secteur, Moussa Benhamadi suite à la grève de janvier 2013, en ouvrant une commission d'enquête sur les ressources humaines depuis 2003 et sur la gestion des ?uvres sociale et de la mutuelle (MGPTT).Les rédacteurs ont réclamé l'annulation de toutes les «décisions arbitraires» prises à l'encontre des travailleurs en raison de leurs activités syndicales, l'application des décisions de justice et des décisions de la commission de recours et le libre exercice du droit syndical. Ils ont aussi demandé une prime d'intéressement due au titre de l'exercice 2012, la prime d'inventaire, l'achèvement de l'application des dispositions de la nouvelle convention collective, notamment celle concernant l'avancement vertical, la révision du régime indemnitaire et l'augmentation de 3000 DA de l'indemnité forfaitaire PRI-PRC.




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