Algérie

Collecte des déchets ménagers à Béjaïa-ville : Un groupe d'entreprises proteste



Dans un courrier adressé au premier magistrat de la wilaya, cinq entreprises activant dans le domaine de la collecte des déchets ménagers, et réunies en groupement économique dénommé « Ecolumière », ont tiré la sonnette d'alarme sur la situation qui prévaut dans ce domaine particulier. Les dirigeants de ce groupe dénoncent, en premier lieu, le non respect du code des marchés publics, le fractionnement du marché à travers la multiplication du nombre sans cesse croissant de prestataires pour la collecte par le biais de matériel non conforme ainsi que les lenteurs bureaucratiques concernant le paiement des factures 2008/2009, à ce jour non payées. L'absence d'interlocuteurs stables, au niveau de l'APC de Béjaïa, en mesure d'apporter des solutions aux problèmes posés, est également pointée du doigt. L'absence d'un budget prévisionnel annuel au niveau de l'APC fait que, selon nos interlocuteurs, le marché de la collecte des ordures est fractionné en contrats de 3 à 4 mois, ce qui pousse les entreprises activant dans le domaine à des arrêts cycliques et à la mise en chômage technique des personnels tandis que la population se trouve envahie par les ordures. Ceci ouvre également la porte à des entreprises non professionnelles qui ne possèdent ni l'expérience souhaitée ni le matériel adéquat pour s'acquitter de cette tâche convenablement. Pour rappel, la ville de Béjaïa produit 220 tonnes de déchets ménagers/jour en hiver et entre 300 et 350 tonnes/jour en période estivale où sa population est doublée ou triplée. Le groupe dénonce également la baisse aléatoire des prix pratiqués à 2 500 DA la tonne collectée, transportée et évacuée vers la décharge, soit une distance de 45 kilomètres en aller et retour alors que la nomenclature des prix valables pour toutes les communes d'Algérie est disponible.Pour finir, le groupe lance un appel aux autorités pour l'application stricte du code des marchés publics pour travailler dans la légalité. « Nous ne voulons pas établir plusieurs registres de commerce et nous mettre en hors la loi pour travailler », disent-ils.


Votre commentaire s'affichera sur cette page après validation par l'administrateur.
Ceci n'est en aucun cas un formulaire à l'adresse du sujet évoqué,
mais juste un espace d'opinion et d'échange d'idées dans le respect.
Nom & prénom
email : *
Ville *
Pays : *
Profession :
Message : *
(Les champs * sont obligatores)