Colère des travailleurs des services techniques de l'APC

Les travailleursdes services techniques de la communes, dont les locaux sont situés au niveaude l'immeuble de l'ex «santé», ont tenu, hier, à dénoncer les conditions detravail catastrophiques au sein de ces locaux jugés vétustes. De nombreuxtravailleurs des différentes divisions ont en effet quitté leurs bureaux, dansla matinée d'hier, suite aux infiltrations d'eau qui ont inondé leurs bureaux.En colère, les travailleurs, tout comme les directeurs présents et lesreprésentants du conseil syndical, ont appelé les responsables locaux àintervenir et mettre un terme à leur calvaire.  «L'immeuble, qui menace ruine, estrégulièrement inondé par les eaux. C'est impossible de travailler dans desconditions pareilles», affirme un cadre de la mairie. Ce dernier précise quecet immeuble, qui se trouve dans un état de dégradation avancé, se trouve surle lit de l'oued Rouina et risque de s'écrouler à tout moment. Effectivement,l'immeuble, où ont été «entassés» plusieurs services de la commune qui ont ététransférés de l'Hôtel de ville il y a plus de deux années, présentent plusieursfissures au niveau des murs. Hier, c'était effectivement la goutte d'eau qui afait déborder le vase. Las d'attendre des solutions qui n'arrivent pas, lestravailleurs, soutenus par les syndicalistes et leurs directeurs, ont décidé dene pas mettre les pieds dans leurs bureaux tant qu'une solution finale n'aurapas été trouvée au problème. «Des travaux ont soi-disant été effectués, maiscela a empiré. Aujourd'hui, la plupart des bureaux des troisième et quatrièmeétages sont inondés. A cela, il faut ajouter le problème des canalisations deseaux usées, l'absence des sanitaires, entre autres», indique un travailleur mécontent.Ce dernier souligne que les services techniques, qui sont le fer de lance de lacommune, sont quelque peu délaissés et méritent des locaux à la hauteur de lamission qui leur est dévolue. En attendant une décision du premier responsablede la commune, la situation au niveau de cet immeuble ne cesse de se dégraderet le risque est imminent.