Algérie

Colère contre Benghabrit



Les différents syndicats de l'Education sont montés au créneau, pour dénoncer les dernières décisions de Benghabrit. Cette dernière aurait instruit les directions de l'Education à une ponction de 5 jours de salaires, suite aux grèves de février dernier.Les différents syndicats de l'Education sont montés au créneau, pour dénoncer les dernières décisions de Benghabrit. Cette dernière aurait instruit les directions de l'Education à une ponction de 5 jours de salaires, suite aux grèves de février dernier.
Cette décision a jeté de l'huile sur le feu, dans un contexte mal choisipour une telle décision. En effet, laministre, qui a décidé d'une ponction sursalaires et de la prime de rendement desgrévistes, a été très mal digérée par lessyndicats. La plupart des grévistes, qui ontentamé leur mouvement de débrayage les26 et 27 février, se sont vus signifier dessanctions qui ne devaient pas se faire,selon le communiqué de la Snapest et de laSNTE. Le porte-parole du Cnapest,Messaoud Boudiba, a assuré dans unedéclaration publique, que "toucher à laprime de rendement des enseignants et travailleursde l'éducation est un dépassementqui ne s'inscrit pas dans la loi".
La ministreaurait justifié cette décision, par desabsences répétées des enseignants quiavaient choisi l'option de la grève. A cepropos, le représentant du Cnapest estime,que "compter les jours de grève commeune absence est intolérable et n'est qu'unedécision arbitraire". De leurs côtés, lesreprésentants de la SNTE et du Snapestabondent dans le même sens. "Les personnelsde l'éducation ont décidé de poursuivreleurs actions de contestation, devant lesdifférentes directions de l'Education pourrefuser cette décision", peut-on lire dans uncommuniqué de la SNTE. Les syndicatsprécisent, que "les primes de rendementsont soumises à une échelle d'appréciation, selon le règlement qui stipule qu'elles ne peuvent faire l'objet d'aucunealtération". Il faut rappeler, que la grèvedes syndicats les 26 et 27 février, s'inscrivaitdans le cadre d'une large contestationpopulaire qui avait débuté le 22 février. Etce n'est pas un hasard de calendrier,puisque les syndicats de l'éducation ont rejoint très vite le mouvement populaire. Les différents syndicats campent sur leur position, en demandant en parallèle à leur action, de "dégager tous les responsables de l'éducation pour leur faillite dans la gestiondu secteur".
Au-delà de l'aspect revendicatif, les syndicats veulent donner unsouffle nouveau à leur contestation, enl'inscrivant en droite ligne avec les revendications de la société civile. Laprochaine étape serait, selon une source syndicale, de continuer à observer des sitindevant les différentes Académies du pays où cette fois, il y a un risque d'embrasement si la ministre ne reviendrait pas sursa décision.
Cette décision a jeté de l'huile sur le feu, dans un contexte mal choisipour une telle décision. En effet, laministre, qui a décidé d'une ponction sursalaires et de la prime de rendement desgrévistes, a été très mal digérée par lessyndicats. La plupart des grévistes, qui ontentamé leur mouvement de débrayage les26 et 27 février, se sont vus signifier dessanctions qui ne devaient pas se faire,selon le communiqué de la Snapest et de laSNTE. Le porte-parole du Cnapest,Messaoud Boudiba, a assuré dans unedéclaration publique, que "toucher à laprime de rendement des enseignants et travailleursde l'éducation est un dépassementqui ne s'inscrit pas dans la loi".
La ministreaurait justifié cette décision, par desabsences répétées des enseignants quiavaient choisi l'option de la grève. A cepropos, le représentant du Cnapest estime,que "compter les jours de grève commeune absence est intolérable et n'est qu'unedécision arbitraire". De leurs côtés, lesreprésentants de la SNTE et du Snapestabondent dans le même sens. "Les personnelsde l'éducation ont décidé de poursuivreleurs actions de contestation, devant lesdifférentes directions de l'Education pourrefuser cette décision", peut-on lire dans uncommuniqué de la SNTE. Les syndicatsprécisent, que "les primes de rendementsont soumises à une échelle d'appréciation, selon le règlement qui stipule qu'elles ne peuvent faire l'objet d'aucunealtération". Il faut rappeler, que la grèvedes syndicats les 26 et 27 février, s'inscrivaitdans le cadre d'une large contestationpopulaire qui avait débuté le 22 février. Etce n'est pas un hasard de calendrier,puisque les syndicats de l'éducation ont rejoint très vite le mouvement populaire. Les différents syndicats campent sur leur position, en demandant en parallèle à leur action, de "dégager tous les responsables de l'éducation pour leur faillite dans la gestiondu secteur".
Au-delà de l'aspect revendicatif, les syndicats veulent donner unsouffle nouveau à leur contestation, enl'inscrivant en droite ligne avec les revendications de la société civile. Laprochaine étape serait, selon une source syndicale, de continuer à observer des sitindevant les différentes Académies du pays où cette fois, il y a un risque d'embrasement si la ministre ne reviendrait pas sursa décision.


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