Algérie

Colère à Timizart, Maâtkas et Bouzeguène


Colère à Timizart, Maâtkas et Bouzeguène
Les contestataires recourent aux routes barrées pour exprimer leur ras-le-bolPlusieurs actions de protestation ont été enregistrées ces dernières quarante-huit heures dans plusieurs communes de la wilaya de Tizi Ouzou.Le siège de l'Assemblée populaire communale continue d'être fermé par une partie de la population et ce, pour la huitième journée consécutive. L'absence de réaction concrète de la part des autorités locales concernées, n'a fait qu'accentuer la pression aux alentours du siège de la mairie de Timizart où les contestataires sont agglutinées quotidiennement. Pour rappel, cette action de protestation a été initiée par des citoyens de la commune qui veulent ainsi exprimer leur rejet de la liste des bénéficiaires des aides de l'habitat rural octroyées récemment.Du côté des élus locaux, et suite à cette action de protestation ayant paralysé le siège de l'APC, les contestataires ont été conviés à déposer des recours, conformément à la réglementation en vigueur en de telles circonstances. Depuis la fermeture du siège de l'APC de Timizart, les habitants de la commune semblent être pénalisés car même les guichets du service de l'état civil sont fermés. Impossible donc de se faire délivrer des documents administratifs. Ce qui est étonnant face à la persistance de cette action, c'est le fait qu'en dépit que cette dernière s'inscrive dans la durée, il n'en demeure pas moins qu'aucune action concrète à même de désamorcer ce conflit n'a été enregistrée. Dans le même sillage, les citoyens qui vivent dans la région de Souk El Thenine, daïra de Maâtkas, ont barré le chemin de wilaya 128 afin de dénoncer la non-prise en charge de plusieurs revendications inhérentes à leur cadre de vie. Il s'agit des habitants du village Tamadaght-Ouzemour.Les contestataires revendiquent entre autres la réfection du réseau d'assainissement dont la réalisation ne remonte pas à si loin. Selon les contestataires, le réseau en question ne répond pas aux normes requises en la matière. La preuve en est que d'ores et déjà, une partie du réseau est en proie à des détériorations. Juste après l'observation de l'action en question, les délégués des villageois ont été reçus par les responsables locaux dont le maire et le chef de daïra.Notons que ce sont les responsables qui ont fait le déplacement sur les lieux de la contestation pour tenter de trouver une solution au problème déploré. A Bouzeguène, les habitants d'une dizaine de villages ont également observé, durant ces dernières quarante-huit heures, une action de protestation afin d'exiger des autorités une intervention rapide pour lever les oppositions qui permettraient de donner le coup d'envoi des travaux de réalisation du réseau de gaz de ville. Il s'agit de villages situés dans la commune d'Ath Ziki, daïra de Bouzeguène.Parmi les villages concernés par ce problème, on pourrait citer Amekreze, Iguer Mehdi, Agouni Filkane, Taourirt Bouar, Mansourah, etc. Les citoyens mécontents trouvent anormal qu'un projet d'envergure de raccordement au gaz de ville soit bloqué pour une histoire d'opposition formulée par un ou deux citoyens. Devant la persistance du problème, les citoyens concernés par cette situation ont fermé le siège de la daïra et celui de la Sonelgaz sis au chef-lieu de Bouzeguène.Enfin, au village Ath Mâalem situé dans la commune d'Ath Bouadou, ce sont les parents d'élèves de l'école primaire Sehad-Mohamed qui sont montés au créneau cette semaine en retenant leurs enfants chez-eux après la reprise du deuxième trimestre. L'action en question a été initiée par l'association locale des parents d'élèves. Selon les responsables de cette dernière, leurs enfants suivent leur scolarité dans des conditions périlleuses. La situation au sein de cette école s'est dégradée encore avec les dernières intempéries. Des infiltrations d'eau ont été constatées dans plusieurs salles de classes de cette école où sont scolarisés deux cent quarante enfants.


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