Algérie

Cojaal débloque une première tranche de 10 milliards de centimes aux entreprises sous-traitantes Les travaux reprendront aujourd'hui



Cojaal débloque une première tranche de 10 milliards de centimes aux entreprises sous-traitantes Les travaux reprendront aujourd'hui
Le conflit ayant opposé depuis une semaine l'entreprise japonaise Cojaal, chargée de la réalisation du tronçon Est de l'autoroute Est-Ouest, aux 20 entreprises sous-traitantes, a connu, hier, son dénouement après l'intervention de hauts responsables au niveau du ministère des Travaux publics et l'implication directe de l'Agence nationale des autoroutes (ANA). En effet, la réunion, qui a regroupé les représentants des entreprises contestataires, qui s'occupent des travaux publics avec la location d'engins pour les besoins des chantiers, et les responsables japonais au niveau de la base de vie d'El Harrouch, s'est soldée par un premier accord.
Il s'agit d'un versement immédiat de 10 milliards de centimes par la partie nippone qui représente environ 20% des dus des 20 entreprises sous-traitantes qui réclament en tout 500 milliards de centimes.
Vers le mois de juin, elles percevront une deuxième tranche qui portera leur part à près de 60%, selon M. Talhi, porte-parole des entreprises concernées. Ce dernier a précisé, dans un entretien téléphonique, que cette deuxième tranche sera réglée par l'Agence nationale des autoroutes en affirmant que les travaux reprendront dès aujourd'hui au niveau des chantiers à l'arrêt, soit celui des communes Didouche Mourad, El Harrouch, El Ghadir et Aïn Bouziane.
Pour les 20% restants, ils seront perçus après réception finale du tronçon concerné qui s'étale sur un linéaire de 80 km.
Selon les travailleurs sur place, le taux d'avancement des travaux ne dépasse pas actuellement les 85%.
Pour rappel, cette rencontre est la deuxième avec la partie japonaise après l'échec de la première, mardi dernier, et où Cojaal ne voulait verser dans l'immédiat que de 2 à 3% de l'ensemble des avenants des entreprises sous-traitantes. Une proposition vite rejetée par les entrepreneurs qui avaient menacé de recourir à la justice en cas d'échec des négociations.


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