Les marches pacifiques du vendredi à Constantine se poursuivent sans couac depuis la reprise des manifestations dans cette ville le 22 février 2021 après environ une année d'interruption à cause de la pandémie de coronavirus.Plus nombreux, quelques milliers de manifestants ont réitéré, hier, leur attachement aux revendications du Hirak dans les principales artères de la ville dans un climat plutôt rassembleur et des mots d'ordre conciliants.
"C'est la meilleure manière de dire que le Hirak reste uni face aux tentatives de division qui visent l'une de ses vertus premières ; sa cohésion légendaire en l'occurrence", dira Abdelkrim, un activiste de la première heure du Hirak à Constantine.
Une cohésion et une solidarité qui se sont manifestées particulièrement dans les mots d'ordre qui ont marqué la marche de ce 111e vendredi depuis le 22 février 2019, à savoir le soutien exprimé par les marcheurs aux étudiants de Constantine empêchés de marcher et harcelés par les services de sécurité.
En effet, la communauté universitaire de Constantine qui a rompu avec sa traditionnelle marche du mardi en raison de la démobilisation des uns et surtout son interdiction instaurée par le service d'ordre depuis la reprise du Hirak, a tenté de revenir à la charge cette semaine mais c'était sans compter sur la résolution des services de sécurité d'empêcher toute tentative de rassemblement.
C'est ce qui s'est produit d'ailleurs mardi dernier à la place Amed-Bey au centre-ville de Constantine avec l'arrestation d'une quinzaine de manifestants dont des étudiantes qui ont tenté, faute de pouvoir marcher, d'organiser un sit-in sur place.
Kamel GHIMOUZE
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Posté Le : 03/04/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : Kamel GHIMOUZE
Source : www.liberte-algerie.com