Algérie

La violence dénoncée Le Conseil national des enseignants du supérieur (CNES), section USTHB, a condamné et dénoncé « l?utilisation de la violence pour régler les conflits sociaux » et a exprimé sa solidarité « agissante » avec les travailleurs du ministère de l?Enseignement supérieur. Ces derniers ont été victimes, à la demande du ministre Rachid Harraoubia, d?une intervention de la police antiémeute mercredi dernier alors qu?ils tenaient un meeting dans l?enceinte du ministère. Sept blessés dont une femme enceinte ont été transférés suite à l?intervention des éléments CNS. Dans un communiqué rendu public jeudi dernier, le CNES-USTHB a rappelé qu?il s?agit de la seconde fois en dix mois que la police « réprime une action syndicale en relation avec des revendications socioprofessionnelles et la défense des libertés syndicales dans le secteur de l?enseignement supérieur ». Dans la nuit du 10 au 11 janvier 2005, et à la demande du recteur de l?Université d?Alger, Abdelkader Hadjar, les forces de police sont intervenues dans l?enceinte de la Faculté des sciences politiques et de l?information ciblant les étudiants qui occupaient leur faculté pour demander la libération de leurs camarades arrêtés suite à une action syndicale autour de leurs problèmes sociaux et pédagogiques. Le CNES a rappelé que « seul le dialogue social et le respect des lois sociales permettent de régler les conflits sociaux ».
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