Le conseil national autonome du personnel enseignant du secteur ternaire de l'éducation (Cnapeste) a décidé de poursuivre le mouvement de grève déclenché depuis le 2 novembre dernier, dans les trois cycles, après les vacances d'hiver.Cette décision a été prise jeudi à l'issue de la tenue du conseil national du syndicat et après l'échec des négociations qui ont eu lieu entre les responsables du ministère de l'éducation et les délégués du Cnapeste. Les représentants du Canapeste de 42 wilayas, ont unanimement décidé, lors du Conseil national, le maintien de la grève suite «aux réponses non convaincantes de la tutelle sur les revendications urgentes de la corporation».
Dans un communiqué rendu public hier, les membres du Cnapeste ont précisé que la base a désapprouvé le procès-verbal de négociation du 30 novembre 2021, affirmant que le PV ne «répondait pas aux revendications essentielles du syndicat et qu'il n'a pas été à la hauteur des aspirations des enseignants».
Le Cnapeste a donc décidé de poursuivre sa grève cyclique de deux jours, renouvelable chaque semaine, dès le début du deuxième trimestre. Le Cnapeste a décidé également de poursuivre le boycott administratif des examens, et ce, par la rétention des notes des évaluations continues, des devoirs et des compositions, ainsi que la poursuite des rassemblements devant les différentes directions de l'éducation à travers le pays, comme actions d'accompagnement au mouvement de grève prévue après les vacances hivernales.
Le syndicat a, par ailleurs, «dénoncé les décisions unilatérales prises par le ministère de l'Education nationale dernièrement sans aucune concertation ou informations des partenaires sociaux». De même que les décisions relatives aux ponctions sur les (salaires et la prime de rendement) des enseignants grévistes, tout en comptabilisant les jours de grèves observés.
Le syndicat continue à exiger des réponses concrètes sur les mécanismes de soutien au pouvoir d'achat des fonctionnaires, qui garantiront une revalorisation des salaires du personnel de l'Education. Ainsi que le règlement du dossier du logement et l'application urgente du décret présidentiel 14-266 du 28 septembre 2014, avec effet rétroactif. Le dossier de la retraite anticipée sans condition d'âge et de la médecine du travail, la revalorisation de la prime d'indemnisation du Sud et des Hauts-Plateaux, calculée jusqu'à aujourd'hui sur la base d'un salaire de base datant de 1989, figurent aussi parmi les revendications du syndicat. De même que le paiement des arriérés de salaires et des primes non honorées jusqu'à aujourd'hui.
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Posté Le : 11/12/2021
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : M Aziza
Source : www.lequotidien-oran.com