Algérie

Cnapest - Direction de l'éducation Le torchon brûle



Rien ne va plus entre le bureau de wilaya du Cnapest et la direction del'éducation. Cette fois-ci, c'est la rentrée scolaire qui constitue la pomme dediscorde entre les deux partenaires.Dans un communiqué daté du 21 octobre, le Cnapest stigmatise l'attitudede la direction de l'éducation qui, selon lui, persiste à nier les problèmesdont souffre le secteur, notamment dans l'enseignement secondaire. Lecommuniqué, en réponse à des déclarations faites par le directeur del'éducation, affirme que la rentrée scolaire connaît des difficultés et mêmedes dépassements graves. Dans ce communiqué, le Cnapest promet que dorénavantil présentera au directeur de l'éducation ce qu'il appelle «les preuves de cequ'il avance», faisant allusion aux insuffisances et aux problèmes que lesyndicat a relevés dans le secteur, comme le manque constaté dans ladistribution du livre scolaire qui, jusqu'à l'heure actuelle, n'arrive pas àses destinataires, les surcharges remarquées dans des classes de la premièreannée secondaire, notamment au niveau du lycée Benboulaïd, où l'on a relevé 63élèves par classe, dans d'autres établissements plus de 5O élèves au niveau desclasses de terminale.Le Cnapest va jusqu'à demander une enquête ministérielle dans cesétablissements. Le communiqué souligne aussi le problème des élèves de 2e et 3eannées de la section littérature et langues qui sont dans l'impossibilité depoursuivre leurs études à cause du manque d'enseignants et pose la question surleur devenir une fois arrivés à l'examen du baccalauréat. Sur d'autres plans,le communiqué fait état de l'absence de sécurité dans plusieurs lycées de lawilaya, à l'instar des lycées de la nouvelle ville et de Ziadia, s'interrogeantsur le problème des arriérés de salaire (primes et indemnités) de certainsprofesseurs qui ne sont pas réglés depuis bientôt 17 mois, en plus des retenuessur les salaires des fonctionnaires qui, en un seul mois et d'un seul coup,avaient atteint 3.000 dinars à cause de ce qu'on a appelé « un trop perçu », enestimant que ces derniers ne sont pas responsables de cette situation, etc.Poursuivant sur le même ton, le communiqué du Cnapest rappelle que les deuxsit-in tenus le 17 septembre et le 1er octobre derniers «ont fait bouger ladirection de l'éducation qui avait déclenché une inspection dans plusieursétablissements et en traitant quelques problèmes. Nos tentatives pour tenter derecueillir le point de vue de la direction de l'éducation, qui aurait été profitablepour une meilleure compréhension de la situation, ont été vaines.


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