Algérie

Clubs, licenciés, championnats, formation et arbitrage Les chiffres de la FAF


Pas avare en exemples chiffrés pour appuyer son argumentaire détaillé, Mohamed Raouraoua a fait parler l'arithmétique hier au Méridien Hôtel. Morceaux choisis.
'Dans ce pays, la FAF et ses ligues organisent pas moins de 580 championnats. Très peu de pays exigent de leurs clubs d'avoir des U15, des U20 et des seniors. Nous pouvons nous enorgueillir de posséder une pyramide des compétitions dignes des pays les plus développés. De plus, le football amateur fait un pas important pour s'améliorer. Nous poussons les collectivités locales à faire des efforts considérables pour mettre à niveau les infrastructures sportives à même d'être en adéquation avec les championnats organisés. Cela a permis d'engazonner artificiellement plus de 200 terrains par an. Nous avons 1 200 terrains homologués qui abritent des rencontres tous les week-ends. La FAF chapeaute quelque 3 000 matches de football par week-end. Vous voyez, il n'y a pas que l'équipe nationale !", affirmera ainsi Raouraoua.
Et d'enchaîner : 'À la FAF, nous avons 1 540 clubs engagés alors qu'en moyenne, on ne devrait avoir que 300 ou 400 clubs. Il y a des jeunes pousses qui s'entraînent tous les jours sur un quart de terrain et qui ne découvrent l'intégralité d'un terrain de football que le jour de la compétition officielle. À ce sujet, on voudrait alors bien voir ces entraîneurs qui nous critiquent,venir nous donner et nous produire des joueurs de haut niveau ! Qu'on élève le niveau alors !". Toujours en langage chiffré, le président de la FAF renchérira : 'Pas moins de 1 500 entraîneurs ont été recyclés en 4 ans mais il existe encore un déficit de 9 000 entraîneurs à former d'urgence. À Alger par exemple, nous avons 100 clubs. Et pour tous ces clubs, pour ses 57 communes, la ville donne à peine 3 milliards, ce qui est très peu, sinon zéro. Ce n'est pas fonctionnel, il faut faire des fusions. On ne peut pas évoluer alors que des entraîneurs de club travaillent sur des programmes russes datant de années 1970 alors que les Russes, eux-mêmes, ont dû aller jusqu'en Italie pour chercher un sélectionneur. En outre, nous avons presque 6 000 arbitres alors que nous avons besoin de 9 000 arbitres chaque week-end. En Afrique, il n'y pas un seul pays qui met plus de moyens que nous pour l'arbitrage."
R. B.
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