La rencontre annuelle entre les créanciers du Club de Paris, qui s'est tenue le 16 juin, s'est penchée sur le cas des pays pauvres très endettés faisant l'objet de poursuites judiciaires intentées par leurs créanciers.
Les discussions ont tourné autour d'éventuelles initiatives pour évaluer et faire face aux agissements des créanciers procéduriers. Dans un contexte marqué par les difficultés budgétaires de plusieurs pays et d'une économie mondiale convalescente après la crise financière internationale, les créanciers du Club de Paris ont rappelé l'importance des pratiques de prêt et d'emprunt soutenables et souligné à cet égard le rôle du cadre de soutenabilité de la dette développé par le FMI et la Banque mondiale. En d'autres termes, il ne faut prêter qu'aux riches. Les participants à cette réunion, à laquelle ont assisté des représentants du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque mondiale (BM), ont également évoqué la nécessité du renforcement du rôle des administrateurs dans les émissions obligataires de manière à améliorer la coordination entre créanciers obligataires en cas de restructuration.Ils sont revenus en outre sur les activités récentes de restructuration de la dette du Club de Paris en insistant sur les questions de comparabilité de traitement en Côte d'Ivoire, République du Congo, République démocratique du Congo, République centrafricaine et aux Seychelles. Enfin, les créanciers ont discuté des derniers développements sur la situation de la dette de l'Argentine. Ils ont par ailleurs abordé les questions spécifiques de dette dans plusieurs pays, notamment en Islande, au Kazakhstan, en Ukraine et à Dubaï, dans le contexte de la crise financière internationale et de l'application du cadre volontaire et fondé sur le marché des principes sur les flux de capitaux stables pour aider à la promotion de solutions coopératives dans les relations débiteur-créancier.
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Posté Le : 22/06/2010
Posté par : sofiane
Ecrit par : Nora Boudedja
Source : www.elwatan.com