Clôture du séminaire sur la société civile Puiser dans la pensée de Ben Badis

Vingt-six conférences de haut niveau, dont treize se sont déroulées dans la salle Ibn Badis de l'Université Emir Abdelkader et treize autres dans les résidences universitaires, ce qui constitue une innovation, ont marqué le séminaire sur «la société civile et son rôle dans le développement global et la promotion de la citoyenneté» organisé par la fondation Cheikh Abdelhamid Ben Badis. Le séminaire qui a été ouvert, rappelons-le, par le chef du gouvernement M. Abdelaziz Belkhadem, mercredi matin, a été clôturé jeudi à 13h00 par une cérémonie de distribution de distinctions en l'honneur des conférenciers. En effet, pas moins de vingt-six conférenciers, dont la moitié étaient des professeurs émérites venus des grandes universités du pays, ont animé les conférences et les débats qui furent dirigés par le docteur Abdelaziz Filali, vice-président de la fondation. «Cette ouverture vers la communauté universitaire, cet élargissement de l'intérêt scientifique du séminaire, déclare le Dr Filali, ont eu un écho très favorable dans le milieu estudiantin qui a participé aux débats avec un enthousiasme et un intérêt remarqués». Interrogé sur des questions de fond soulevées au cours des débats à propos du choix des thèmes, notre interlocuteur a abondé dans le même sens que le président de la fondation, le docteur A. Boukhalkhal, dans son discours de clôture, en indiquant que les thèmes des séminaires organisés par la fondation Cheikh Abdelhamid Ben Badis sont choisis en toute indépendance. Les sujets découlent tout simplement des recommandations faites par les participants au cours du précédent séminaire. «Aujourd'hui, par exemple, explique A. Filali, nous avons enregistré plusieurs recommandations et nous nous réunirons prochainement pour retenir le thème du prochain séminaire parmi ceux qui auront plus d'accointances avec les sujets de l'heure, comme nous venons de le faire pour le thème sur la société civile qui a occupé une grande place dans l'action et la pensée du cheikh Abdelhamid Ben Badis à travers la création des associations sportives, culturelles et musicales. Toutefois, nous n'allons pas circonscrire les thèmes de nos conférences à la pensée de l'Imam, mais nous allons aussi coller aux préoccupations de l'heure et puiser dans cette pensée pour apporter notre contribution au débat sur les problèmes politiques, socio-économiques, de démocratie et de développement d'une façon générale».