Algérie

CLÔTURE DU FESTIVAL INTERNATIONAL DE MUSIQUE GNAOUIE



Sous le signe de la jam session
Durant une semaine l’Algérie, sous impulsion africaine, a retrouvé enfin ses racines en musique. C’est sur un goût d’inachevé qu’a pris fin, vendredi dernier, la seconde édition du Festival international de la musique gnaouie. Ainsi se sont éteints les lampions qui, durant une semaine ont éclairé de la plus belle manière qu’il soit le Théâtre de Verdure en plein air de Riad El Feth. Un public moins juvénile et vraisemblablement plus connaisseur a pris place pour écouter jouer une floraison de musiciens, lors de plusieurs rounds de jam session, le maître mot de cette soirée.Se produira d’abord, le groupe français Kinguba Gnawa qui, contre toute attente, fera une entrée remarquée en se frayant un chemin au milieu du public avant de monter sur scène.Jazz, groove, soul, afro-beat sont les influences de cette formation éclectique qui cultive le sens de la fusion et des couleurs, que ce soit dans la musique, les instruments ou dans les costumes.Le groupe jouera tour à tour Samaoui, Hadiya en s’inspirant d’un morceau de Miles Davis et d’autres titres tout aussi métissés.On ne comprendra pas bien ce qui s’est passé après, occupés que nous étions à palabrer avec des amis, récents ou anciens des retrouvailles en somme grâce et autour de la musique via ce festival unique en son genre.Adnane, le directeur artistique nous apprend que trois musiciens n’ont pas leur passeport. S’agit-il du groupe suivant, Samba Touré qui nous vient du Mali? Info ou blague?Après la fraîcheur de la salle Ibn Zeydoun, mercredi dernier, nous retrouvons encore le réalisateur François Bergeron sur les auteurs du théâtre cette fois, pour parler encore de son fameux film documentaire, projeté de nouveau devant plus de monde et qui fera l’objet d’un débat des plus constructifs.Aussi, l’on émettra le voeu que ce projet, «Désert Rebel» se réalise l’an prochain, ici sur cette même scène, lors de la troisième rencontre du Festival international de musique gnaouie. Pour l’heure, place aux échanges. Un boeuf extraordinaire se joue sous nos yeux. Un peu déroutant. On ne sait qui monte maintenant sur scène.Le fils de Mokhtar, Reda Samba, est invité à prendre place, suivi par Toto à la percussion, les musiciens de Kinguba Gnawa, Ali Boulo Santo au kora, maâlem Benaissa, un des musiciens du groupe Sakia au karkabou, suivra Jamil de Djmawi Africa etc. Le tout sous l’oeil admiratif de Adnane. L’heure est au laisser-aller musical le plus ardent. Vif et enjoué. Des enfants se déchaînent eux aussi gaiement sur scène. Dommage qu’une partie du public n’a pas attendu la fin. Qu’importe. Les plus vaillants resteront jusqu’à la dernière note pour se dire au revoir, sachant que des groupes d’amis se sont constitués lors du festival et ce, notamment grâce aux séances de master class que d’aucuns soulignent leur apport enrichissant.Un festival en appelle un autre. Alger se prépare en effet à accueillir de nouveau un autre événement dédié à style musical des plus prisés. Mais chut! C’est encore trop tôt pour en parler. Rendez-vous prochainement pour d’autres aventures musicales!


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