Algérie

Clôture du festival du conte d'Oran : le public a été au rendez-vous ! Oran : les autres articles



Clôture du festival du conte d'Oran : le public a été au rendez-vous ! Oran : les autres articles
Le festival du conte d'Oran, au fil des ans, a su s'imposer comme rendez-vous incontournable pour ceux qui aiment à se laisser bercer par des histoires dignes des mille et une nuits.
Cette année encore, un engouement assez perceptible a été senti lors du festival du conte, qui entame là sa 7ème édition. Le public était venu en nombre écouter des conteurs, venus à la fois d'Afrique et de pays méditerranéens. Des histoires passionnantes, envoûtantes, «presque aussi vraies que des légendes» (comme dirait la chanson), ont été narrées à un public attentif, composé à la fois d'adultes et de bambins. L'originalité de cette 7ème édition est qu'elle ne s'est pas contentée, comme on a coutume de le voir dans les rendez-vous culturels oranais, de se fixer à un lieu spécifique.
Au contraire, elle s'est propagée ici et là, un peu partout dans la ville : centre culturel Emir Abdelkader, universités d'Oran, l'Institut Cervantès, l'Institut Français, Théâtre Régional d'Oran et même, comble de l'originalité : les bains turcs de Sidi El Houari ! A cela, les conteurs ont sillonné bon nombre d'écoles, pour la plus grande joie des élèves, qui se sont, pour la circonstance, décarcassés de leur emploi du temps chargé. Les contes ont été narrés en arabe, en français et même en espagnol, comme mercredi dernier, à l'Institut Cervantès où le conteur Mohamed M. Hammu a raconté, dans la langue de Federico Garcia Lorca, une histoire intitulée «Huria, Mar memoria».
Aussi, le festival du conte d'Oran, au fil des ans, a su s'imposer comme rendez-vous incontournable pour ceux qui aiment à se laisser bercer par des histoires dignes des mille et une nuits. Rendez-vous qui plus est international, puisque des conteurs venus de tout le pourtour méditerranéen, mais aussi d'Afrique, y viennent chaque année pour la circonstance.
De 7 à 77 ans
Au rang du public, on y trouve de tous les âges. Des vieux, nostalgiques de leur enfance, aux tout jeunes, émerveillés de se laisser bercer par des histoires qui les font voyager à travers le temps et l'espace. A cela, il faut noter que les histoires contées ont eu cette qualité : de n'avoir pas manqué de pertinence.
Au contraire : bien souvent, les histoires ont tenté, peu ou prou, de bousculer les consciences de l'auditoire ; ou tout au moins, de ne pas laisser celui-ci indifférent. A titre d'exemple, on peut souligner l'histoire de la dénommée «Zaykha», celle ayant trouvé refuge dans une maison close, dans le Vieux Tiaret, après que son père eut voulu la marier contre son gré. Dans l'enceinte de ce «boui-boui», des femmes exerçant le plus vieux métier du monde l'ont prise sous leur aile et l'ont protégée.
Une façon de rendre hommage à ces femmes appelées prétendument «filles de joie», et qui mènent pour la plupart une vie de galère et d'infortune. Et des histoires de cette trempe, le festival en a regorgé. L'apothéose a été atteinte jeudi dernier lors de la nuit du conte à l'Institut Français, où le public a «veillé» jusqu'à une heure tardive pour écouter des histoires. A présent, les amoureux du conte doivent prendre leur mal en patience et attendre l'année prochaine pour la tenue de la 8ème édition.


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