Algérie

CLÔTURE DU 6e SALON DE LA SCULPTURE ALGERIENNE À BATNA En attendant de meilleurs jours



Après une fin de semaine qui coïncidait avec les vacances, c'est l'occasion pour beaucoup de scolarisés de se rendre à la salle d'exposition de la Maison de la culture de Batna, de voir, d'admirer, d'apprécier, mais aussi de s'entretenir avec les artistes (peintres, sculpteurs, photographes') qui par leur disponibilité et accessibilité ont transformé cette sixième édition du Salon de la sculpture en un véritable carrefour : échanges, critiques, propositions, aussi bien de la part des artistes que du large public fidèle au rendez-vous.
La présence du public est montée crescendo, car on a assisté à un flux record lors des journées de jeudi et vendredi, ceci est dû à l'engouement, la disponibilité et le temps libre. Ce sont des habitués du Salon qui, dans leur majorité, connaissent aussi bien les artistes que leurs 'uvres.
Si d'une manière générale, un sentiment de satisfaction se dégage de cette sixième édition du Salon de la sculpture algérienne, il en ressort que ce n'en est pas l'unique. Beaucoup de sculpteurs ayant pris part à ce 6e Salon émettent certaines réserves et critiques quant à l'organisation, l'aspect technique, la programmation et au choix des 'uvres exposées.
La matinée, qui a précédé le tomber de rideau sur ce rendez-vous sculptural, des participants étaient présents pour dire au revoir aux visiteurs. Chorfi Hassan, un habitué de la rencontre de Constantine (peintre sculpteur photographe) déclare : 'Ce salon est un carrefour qui permet à l'artiste de se situer par rapport à lui-même et par rapport aux autres, un bon baromètre peut être aussi pour apprendre, donner et se remettre en question. À mon sens, les organisateurs doivent redoubler de vigilance par rapport aux 'uvres exposées, et je sais que c'est une lourde responsabilité. Il est préférable que les responsable du Salon, et je ne doute pas qu'ils font de leur mieux, devraient faire appel à des connaisseurs pour le choix et la sélection, nous devons aller vers la compétition et ça se prépare'.
Un Salon n'est pas une fin en soi. Le plus important restent le perfectionnement et les corrections des fautes. Tels sont les propos qui reviennent le plus, lors de notre rencontre avec les artistes, qui veulent rester critiques et ne pas tomber dans la satisfaction. Nadjib Bensaïd, peintre sculpteur et initiateur de ce Salon, membre de l'association Prisma, affirme : 'Maintenant que le Salon est institutionnalisé, nous devons lui attribuer un thème à chaque édition, ce qui oblige les sculpteurs à innover, créer et sortir de la léthargie.' Rendez-vous est donné pour une 7e édition, mieux élaborée, où le public aura le privilège d'assister à des ateliers.
Rachid Hamatou


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