Algérie

Clôture du 16e sila : Un salon et des leçons



Clôture du 16e sila : Un salon et des leçons
Photo : Slimene S.A. C'est aujourd'hui la clôture du Sila. Grands et petits, étudiants, enseignants et parents d'élèves s'affairent à choisir les bonnes 'uvres qui répondent à leurs goûts et à leurs bourses. De leur côté, les éditeurs font preuve d'ingéniosité.
Le SILA s'en va et il restera au bon souvenir de ceux qui ont animé ces journées. Ceux qui ont pu le temps d'une édition, la 16e, se libérer pour se consacrer au livre. Le leitmotiv de cette version qui veut que le livre délivre. Un rendez-vous qui finit avec panache, celui qui aura permis des rencontres inédites, des signatures exclusives et des nouveautés de titres d'auteurs en herbe ou connus.
Les éditions Albayazin se spécialisent dans des ouvrages qui passent en revue le patrimoine historique, archéologique ainsi que le patrimoine immatériel de l'Algérie. C'est d'abord, les guides des wilayas qui enchantent certains badauds rencontrés sur place. «Ces guides me permettront à coup sûr de faire plus ample connaissance avec les wilayas du pays», lance une jeune fille qui a acheté «Tipasa», «Sétif» et «Bordj Bou Arreridj». C'est ensuite le patrimoine historique des villes comme «Alger» ou «Oran» qui font les affaires de certains clients friands de nouveautés locales.
«Ce sont des visites guidées avec illustrations», fait observer Nadjet Seddiki, chargée de communication. Une collection d'un format moyen recouvrant une dizaine de grandes cités du Maghreb et d'ailleurs font partie du lot. C'est, enfin, des guides touristiques de l'Algérie et du Maghreb mais aussi de bons livres racontant les richesses de nombreuses régions du pays telles que «Le Mzab», «Les Aures», «Le Tassili» et «Le Hoggar». «La Kabylie» est la prochaine destination de notre confrère Djaoudat Guessouma. «Il faut ressusciter tout le patrimoine de l'Algérie pour que nos enfants sachent d'où nous venons», fait remarquer un septuagénaire rencontré sur les lieux.
Autre constat, les éditions L'Harmattan qui se spécialisent dans les sciences sociales font les affaires des intellectuels, «les gens de haut niveau» comme on aime à le ressasser ici. Il n'est donc pas question de trop s'attarder, si on ne sait pas à quoi s'en tenir. Le serviteur des lieux reste, toutefois, aimable et tolérant envers tout le monde. «Le Maghreb face à l'islamisme» de Abderrahmane Lamchichi est passé aux mains d'un étudiant à la Fac. Il a payé 1.200 DA. «J'ai acheté cet ouvrage parce que je prépare une thèse de doctorat», fait-il remarquer. Par ailleurs, certaines matières telles que la grammaire et les langues étrangères semblent faire l'unanimité chez certains clients. C'est le cas au stand indien Laxmi. «J'ai acheté des ''Exercices de grammaire, allemand et corrigés'' pour ma nièce afin d'améliorer son niveau d'allemand. Elle est en terminale», explique une mère de famille. Même cas de figure chez cet enseignant d'anglais qui a acheté «Oxford Pratical Grammar» et «Oxford English Grammar Course» pour lui et sa fille qui est en 2e année de licence d'anglais. «Je les lui refilerai une fois que j'aurai terminé de les lire», dit-il. C'est dire que chacun sait ce qu'il veut et ne lésine pas à débourser quand la nécessité se fait réellement sentir.


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