Clôture des 'soirées citoyennes" de l'Initiative pour la refondation démocratique 'Les Algériens veulent un changement dont ils ont peur"

Jeudi soir, les animateurs de l'Initiative pour la refondation démocratique ont organisé leur dernière conférence. Comme sujet de débat animé par Tarik Mira et Hamid Ouazar, les animateurs ont débattu 'des conditions de l'alternative démocratique en Algérie".
Les deux conférenciers ont, tour à tour, présenté les causes qui ont provoqué l'échec de l'alternative au pouvoir en place. Même si d'apparence, ils endossent la responsabilité aux militants du clan démocratique, notamment les leaders de l'opposition à qui ils reprochent la gestion des partis, mais la nature du pouvoir mis en place depuis l'Indépendance nationale, demeure le véritable frein au changement. 'Il y a une alliance inattendue qui s'est imposée en une règle non dite entre les leaders de l'opposition et le pouvoir", a indiqué Tarik Mira, concernant la responsabilité des leaders politiques de l'opposition dans l'échec de l'alternative au pouvoir. Le fonctionnement dans les partis dits démocratiques 'basé sur la personnalisation outrancière de l'exercice du leadership avec son corollaire l'exclusion, la démission et le départ de cadres importants par vagues successives" n'est pas sans conséquence sur le combat pour l'alternative démocratique.
Par ailleurs, les conférenciers ont abordé le contexte régional et international dans lequel évolue le pays. Même si d'un côté, un vent de liberté souffle sur des pays de la région, en emportant trois des dictateurs les plus fermés, le changement attendu par les Algériens sera-t-il l'émanation d'un sursaut républicain ou ouvrira-t-il la voie au péril vert ' Si l'on se fie aux résultats des soulèvements en Tunisie, en Egypte et en Libye, tout porte à croire que 'les Algérien veulent un changement dont ils ont peur". Sur ce point, les conférenciers ont indiqué que l'Algérie ne peut 'être extraite du contexte régional et international".
D'autres présents ont abordé le système algérien dans sa logique de maintien, avec les moyens colossaux dont il dispose. Un des militants présents a abordé la création de nouveaux partis. L'assistance à mis en exergue la proximité 'des leaders" de ces partis avec le clan présidentiel. 'La majeure partie de ces leaders est membre d'une association de soutien au Président".
'Les manigances, la manipulation et l'intrigue", des caractéristiques d'un pouvoir 'fort d'apparence".
M. M.