Clôture des portes ouvertes sur la CNAS

Tissemsilt: Clôture des portes ouvertes sur la CNAS

Un afflux important de visiteurs

Les journées «portes ouvertes» sur la CNAS qui ont débuté dimanche dernier au niveau de la maison des jeunes «El Merdj» à Tissemsilt, sous le thème «La CNAS, Modernisation, Humanisation et Accompagnement», ont pris fin ce jeudi 23 avril de l’année en cours. Ces journées ont été consacrées à la sensibilisation, à l’importance au grand public de prendre note des différents textes de références sur leurs droits à la sécurité sociale, dont le nouveau système du tiers payant en matière de produits pharmaceutiques, des notes sur les prestations servies pour une assurance maternité au cours de la grossesse, à l’accouchement et à ses suites, des notes sur l’assurance décès, le contrôle médical, l’invalidité et sur la nouvelle carte magnétique «Chifa». Cette manifestation permettra au grand public de faire plus ample connaissance. C’est dire donc que pendant cinq jours, le grand public a été convié à visiter ces portes ouvertes organisées à cet effet, au niveau de la maison des jeunes de Tissemsilt, où rien n’a été laissé au hasard, où toutes les missions dévolues à cette structure sociale ont été portées à la connaissance des visiteurs. Cependant, la CNAS constitue donc la pièce maîtresse et la pierre angulaire de tout le système national de protection sociale. Ce sont donc plus de 24 millions de personnes qui bénéficient des avantages servis par la CNAS à l’échelle nationale, dont les 88.374 salariés de la wilaya de Tissemsilt. Selon M. Djezzar, directeur de la CNAS, au cours de ces journées, les assurés ont reçu toutes les explications sur leurs droits, en ouvrant les dépliants remis ou en consultant les affiches placardés à cet effet dans l’agence. Il est aussi question de sensibiliser la population sur les nouvelles normes introduites dans les services de la CNAS, précisément la carte Chiffa, précise notre interlocuteur. L’autre volet abordé au cours de ces journées concerne le médicament générique, une politique que tendent à encourager les responsables de l’Etat au cours de ces dernières années, en insistant sur le fait que ces médicaments provoquent les mêmes effets thérapeutiques que les médicaments à base de molécule mère, tout en étant moins cher. Une politique qui a déjà permis au Trésor public de réduire la facture d’importation des médicaments, précise notre interlocuteur. Ces journées ont aussi pour objectif de mettre un terme à certaines incompréhensions entre la CNAS et ses quelque 88.374 assurés des différents corps et métiers qui y sont affiliés et l’amélioration des relations entre les deux parties. Le directeur de l’agence CNAS de la wilaya de Tissemsilt a affirmé que ces portes ouvertes s’inscrivent dans le cadre de la nouvelle optique, visant la vulgarisation de nouveaux dispositifs de sa structure et le rapprochement avec les assurés sociaux. Les journées portes ouvertes sur la CNAS ont été suivies d’une large médiatisation de l’importance de la carte électronique Chiffa. Pour mieux renforcer sa présence, la direction de la Caisse a créé une cellule d’écoute dans un souci, selon ses responsables, de «prise en charge effective des assurés sociaux à travers l’amélioration des structures relevant du ministère de tutelle» et «d’humanisation des rapports de la CNAS avec le citoyen», a souligné M. Djezzar. Cette manifestation a donné lieu dès son premier jour, à un afflux important de visiteurs qui ont pu s’enquérir du fonctionnement de la sécurité sociale et des droits des assurés sociaux par le biais, notamment, d’affiches, de posters et de statistiques exposés dans le hall de la maison des jeunes El Merdja. Par ailleurs et toujours dans le cadre de la modernisation de la CNAS et ses prestations de services au niveau de la wilaya de Tissemsilt, les structures de la caisse ont bénéficié des opérations d’aménagement. La carte Chiffa devient de plus en plus un outil de modernisation de la sécurité sociale. De toute façon, les portes n’ont jamais été fermées, la CNAS communique... pour le bien de tous.





Meghit Kadi