Algérie

CLÔTURE DE SON UNIVERSITE D'ETE


CLÔTURE DE SON UNIVERSITE D'ETE
L'université d'été du Front des forces socialiste (FFS), qui s'est déroulée du 3 au 6 août à Souk El-Tenine, a pris fin hier.La rencontre, qui a eu pour thème cette année : "Révolution numérique, éthique politique et développement du parti", se voulait un prélude à la conférence nationale du consensus. Lequel rendez-vous doit intervenir avant la fin de l'année, comme l'a annoncé le nouveau premier secrétaire du FFS.Selon les organisateurs, l'université d'été a été couronnée de succès.En témoigne, a-t-on expliqué, le nombre de participants ? plus de 400 entre élus, militants et sympathisants du parti mais aussi d'invités de la classe politique et de la société civile.Le succès est dû aussi aux thématiques abordées : l'éthique en politique ; l'utilisation des NTIC (nouvelles technologies de l'information et de la communication) et autres sujets dont celui auquel s'est attelée Salima Ghezali, le consensus national dans le contexte international.Elle est venue donner un contenu politique au projet du FFS, qui espère aboutir à un consensus des plus larges où seraient engagées toutes les parties : le pouvoir politique, l'opposition, la société civile ; on n'a pas évoqué de manière directe l'Armée comme l'avait fait l'ancien chef de gouvernement, Mouloud Hamrouche ; ce qui lui a valu des critiques et des mises au point de la grande muette.Un accord entre toutes ces parties où le FFS serait l'un des principaux artisans où le maître de cérémonie passerait mieux auprès de l'étranger ; le parti de Hocine Aït Ahmed étant membre de l'Internationale socialiste, il serait alors le plus à même ou le mieux indiqué à faire accepter ce consensus national à l'international. Même si l'université d'été fait partie de l'agenda du parti, le FFS tient sa rencontre tous les ans dans l'une des stations balnéaires de Béjaïa, Melbou et à présent Souk El-Tenine, cette année, les dirigeants du FFS l'ont inscrite dans la perspective de la conférence nationale du consensus où on espère voir participer toutes les forces politiques et personnalités nationales crédibles d'autant que le pouvoir politique a, d'ores et déjà, annoncé sa participation par la voix d'Ahmed Ouyahia, le chef de cabinet du président de la République et ministre d'Etat.Forcément, le premier secrétaire, Mohamed Nebbou, n'a pas manqué de faire part de la même satisfaction lors de son allocution de clôture de cette université d'été.Une brève déclaration durant laquelle il a tenu à remercier les participants pour l'engouement qu'ils ont affiché durant ce décisif rendez-vous politique tout en estimant que le temps est venu de se mettre au travail pour une meilleure exploitation des nouvelles technologies de l'information au service du développement du parti.Le FFS veut être un parti de l'avant-garde, compris de la jeunesse, d'où la mise à niveau qu'il s'est imposée en matière d'utilisation des TIC, d'utilisation des réseaux sociaux, etc.La nouvelle direction du FFS semble avoir pris conscience du retard qu'accusent nos formations politiques en matière d'utilisation des TIC. Il suffit pour s'en convaincre d'aller visiter leurs sites Internet ; ils sont encore à l'âge de glace.Rares sont les responsables politiques, députés ou sénateurs, qui animent des blogs ou qui s'expriment sur des sujets d'actualité. C'est encore plus grave quand des formations politiques se refusent encore à être visibles sur le Net quand on voit des présidents de grandes puissances, Barack Obama pour ne pas le nommer, trouver le temps de tweeter, réagir sur tel ou tel sujet.À ce titre, des recommandations ont été faites pour passer à la formation technique et à la mise en place de groupes de travail dans ce sens afin d'être à jour avec la révolution numérique en cours à travers de nombreux pays en voie de développement. C'est d'ailleurs sur la pratique politique à l'ère des réseaux sociaux que se sont étalés Samir Ghezlaoui et Yahia Assam, dans une conférence intitulée : "La communication politique sur les réseaux sociaux". Selon les intervenants, si les réseaux sociaux ne constituent pas une arme pour faire la révolution, ? d'aucuns avaient affirmé que c'est via les réseaux sociaux que les révolutions arabes ont emporté dans leur sillage des despotes comme Ben Ali ou Moubarak ?, ils sont, cependant, une arme d'information et une réalité qu'il faut bien exploiter.À noter, par ailleurs, qu'autour de la thématique de la rencontre, des ateliers de formation ont été organisés. Il s'agit notamment d'ateliers sur l'utilisation d'Internet, des sites, des blogs, des réseaux sociaux, de l'image, etc. ainsi qu'un atelier sur les techniques de rédaction.Car c'est bien de maîtriser les nouveaux outils de communication, il faut néanmoins apprendre à traduire par des mots le message politique d'où l'importance de s'initier aux techniques d'écriture.M. Ouyougoute et H. KabirNomAdresse email


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