Clôture de la semaine du film francophone

« Nous sommes ravis d'avoir réussi à mener à bien cette deuxième édition du film francophone à Constantine. Et ce, en dépit des nombreux obstacles auxquels nous avons fait face, en terme de disponibilité d'infrastructures d'appoint», soutiennent Amir, Chahinez, Khaoula et Sarah, de jeunes étudiants «mordus de cinéma d'auteur» et qui activent au sein du ciné-club universitaire.

S'agissant de la clôture, hier, de cet événement organisé pendant une semaine entière, nos interlocuteurs soutiennent que le directeur de la Maison de jeunes «Ahmed Sâadi» sise à la cité Filali M.Sahki détient une bonne part dans ce succès, lui qui nous a accueillis à bras ouverts. Alors que d'autres structures culturelles nous ont notifié une fin de non recevoir pour ce qui est de l'utilisation de leur salle de projection». C'est à l'issue de la projection du film du cinéaste français Claude Lelouche «Roman de gare» (2007) que le rideau de ce cycle sur le cinéma d'expression française a été baissé, et où plusieurs fictions avaient été projetées. Une douzaine d'Å“uvres cinématographiques entre films d'auteur, d'animation, des documentaires et autres films pour enfants.

 Des réalisations en provenance de la province de Québec (Canada), d'Algérie, de Suisse, de France, de Grèce, du Sénégal, du royaume de Belgique, de Roumanie, du Maroc et de Serbie ont été diffusées et le seront encore une fois à El-Bahia, Oran, du 15 au 22 Avril 2010, au niveau du Centre culturel français qui accueillera à son tour la manifestation.

 «Nous en sommes maintenant à notre seconde expérience en la matière, et nous espérons que nous serons là également l'année prochaine pour faire connaître un cinéma porteur d'expériences, de vécus et de fictions à travers lesquelles les valeurs humanistes sont questionnées en permanence» expliquent les jeunes organisateurs parrainées ici sur le Vieux rocher, par l'association «Cent pour cent Culture».

 Pour rappel, l'ouverture de cet événement cinématographique avait été faite le 3 avril dernier en présence de l'attaché culturel de l'ambassade du Canada en Algérie, un pays qui «a fortement soutenu la manifestation». En raison notamment «d'une diversité géographique, une diversité thématique et une diversité d'auteurs qui donnent à ces journées cinématographiques un cachet particulier et un intérêt certain».