Algérie

Clôture de la conférence sur l'économie numérique



Si l'Algérie a beaucoup donné pour le développement de l'économie numérique, il lui reste du chemin à faire afin d'arriver à développer convenablement ce domaine, des sujets et des dossiers relatifs à cet enjeu très important pour l'économie nationale ont été débattus pendant deux jours, au Centre international des Congrès à Alger, les 26 et 27 mars, en présence du gouvernement, des représentants de la Banque mondiale, et des experts en Technologie de l'information et la communication TIC.Cette conférence régionale sous le thème «les jeunes, la technologie et la finance» a été organisée conjointement par le ministère des Finances et la Banque mondiale. L'objectif principal de cette rencontre étant l'analyse des éléments fondamentaux d'une nouvelle économie, ainsi que le rôle des systèmes éducatifs dans le changement de l'état d'esprit des jeunes générations vis-à-vis de l'innovation dans la région MENA, beaucoup a été dit sur l'interactivité des start-up dans la création d'une économie diversifiée. Qui dit start-up dit généralement activité des jeunes dans le monde économique.
A ce sujet, le Premier ministre, Ahmed Ouyahia avait affirmé, dans son allocution d'ouverture, que «la prise en charge de la jeunesse constituait un défi contemporain majeur mais aussi un investissement précieux pour l'Algérie de demain». Le Chef de l'Exécutif qui défendait la politique du gouvernement a informé que «10 milliards du budget de l'Etat vont chaque année à l'enseignement de 11 millions d'élèves».
Par ailleurs, il avait estimé que « la jeunesse a d'autres besoins dont l'emploi, le Premier ministre a soutenu que dans ce domaine, l'Algérie a réduit le taux de chômage qui est passé de 30% en 2000 à moins de 12% actuellement, et cela grâce à une relance économique diversifiée et à des programmes d'encouragement à l'emploi, notamment en direction des jeunes».
Parmi ces programmes, il avait cité «le soutien aux micro-entreprises qui, depuis 2010, a déjà permis à des jeunes de lancer plus de 500.000 nouvelles entreprises dans tous les domaines et de créer ainsi près de 1,2 million d'emplois durables». De son côté, le ministre des Finances, Abderrahmane Raouia, lors de son intervention à un panel sur les «Finances et développement» avait assuré que « le gouvernement accordait dans son plan d'action un intérêt majeur au développement du système financier et au domaine des nouvelles technologies».
Dans ce sens, il avait confirmé que «le plan d'action du Gouvernement a accordé une grande importance au développement de plusieurs secteurs dont le système financier, le domaine des nouvelles technologies», rappelant que «l'Algérie ?uvre actuellement à la diversification de son économie pour faire face à la chute des prix des hydrocarbures qui a impacté les ressources principales du pays».
De leur part, les participants à cette conférence avaient souligné la nécessité de mettre en place un cadre juridique favorable pour créer et développer des start-up, estimant que cette démarche donnerait plus de visibilité et de stabilité au climat des affaires. Sur ce volet, le co-fondateur de cette série d'entreprises activant dans le domaine des technologies de l'information et de la communication et des finances à l'échelle internationale, Riadh Hartani, avait affirmé que le succès de cette catégorie d'entreprises dépendait, en grande partie, de l'environnement dans lequel elles évoluent et aux aspects liés aux procédures administratives, aux lois et aux questions juridiques qui peuvent constituer un frein ou un facteur facilitateur à son devenir.
Selon, «il est impératif de concevoir la création d'une start-up en tenant compte des normes et des bonnes pratiques arrêtées au niveau international et pas seulement local. L'élaboration d'une stratégie sur une durée minimale de vingt ou trente ans contribuerait à donner la visibilité dont les investisseurs ont besoin pour la pérennité de leurs activités, avait-t-il fait valoir.
De son côté, la directrice d'une start-up spécialisée dans le développement de programmes informatiques, Ghinwa Jalloul, avait évoqué la nécessité de faciliter l'accès au financement au profit de jeunes porteurs de projets dans le domaine de l'économie du savoir et des TIC. Elle avait, à ce propos, mis en exergue les avantages de la libéralisation de l'accès aux financements qui peuvent avoir plusieurs formes (public/privé, privé/privé, bailleurs de fonds régionaux ou internationaux...) du moment qu'elles permettent toutes la création d'emploi et de croissance.


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