Algérie

Clôture de l’année universitaire



Plusieurs universités fonctionneront jusqu’au mois d’août La clôture de l’année universitaire 2005/2006 n’aura pas lieu en même temps à travers tout le territoire national. Plusieurs universités qui ont été touchées par la longue grève du CNES ne fermeront pas leurs portes, et ce, jusqu’au mois d’août. L’instruction a été donnée par le ministère de l’Enseignement supérieur. Les dernières perturbations qui ont touché plusieurs universités du pays vont retarder la clôture d’une année universitaire qui peut être prolongée jusqu’au mois d’août. C’est l’instruction qui vient d’être émise par le ministère de tutelle aux recteurs des universités du pays où sont survenues les grèves du CNES. «Jusqu’à aujourd’hui, nous avons 6 universités qui sont concernées par les retards. Il n’y aura pas de répercussions sur les autres universités qui vont clôturer chacune, selon l’état d’avancement des examens». C’est ce qu’a affirmé une source du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. D’ailleurs, les recteurs des universités ont été instruits dans ce sens, à savoir décider de leur propre chef de la date de clôture de l’année universitaire, a indiqué la même source. L’université d’Alger a été la première à clôturer l’année avec une cérémonie organisée, hier, à l’université de Bouzaréah en présence du recteur, Tahar Hadjar. Une cérémonie où ont été distribués des prix aux dix meilleurs étudiants de l’année 2005/2006. Le premier responsable de l’Enseignement supérieur d’Alger n’a pas caché sa satisfaction du déroulement de l’année universitaire «malgré certaines difficultés rencontrées ça et là». Le même responsable, interrogé sur la grève du CNES, a estimé que «les enseignants ont le droit de revendiquer, mais n’ont pas le droit de prendre en otages les étudiants». Il y a quelques semaines, le ministre de l’Enseignement supérieur avait mis en garde les syndicalistes du CNES contre la grève illimitée estimant qu’ils n’avaient pas le droit de prendre en otages les étudiants. «Nous n’avons pas le droit de les prendre en otages. J’en appelle au sens de responsabilité des enseignants mais si nous devons prendre des décisions, nous choisirons le moindre mal», a-t-il fait savoir au CNES. Pour le moment, seule l’université d’Alger a clôturé officiellement l’année universitaire. Une clôture au goût amer, puisque certaines facultés n’ont pas encore délibéré laissant ainsi les étudiants dans l’expectative. Rencontrés sur le campus de Bouzaréah, certains étudiants ont estimé que «chaque année, même sans grève, le retard persiste toujours avec un programme inachevé, des examens reportés ou des délibérations retardées à cause de l’absence des enseignants». C’est le cas, par exemple, de l’institut des langues (ENS) de Bouzaréah qui n’a pas encore achevé les examens. Certains sont même reportés jusqu’au 25 juillet. Notons, par ailleurs, que l’ensemble des résidences ont décidé de cesser les prestations ainsi que le service de transport qui dépend d’une entreprise privée.


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