CLINT WILLIAMSON RENCONTRE REZZAG BARA Les Américains parlent de Guantanamo à Alger

« Les relations entre l'Alg?e et les Etats-Unis d'Am?que sont fortes et solides», a indiqu?ier l'ambassadeur itin?nt am?cain, M. Clint Williamson, en visite dans notre pays depuis vendredi dernier. La visite de ce diplomate intervient, faut-il le signaler, apr?le toll??ral soulev?ar le bulletin diffus?ar l'ambassade am?caine ?lger et qui faisait, pour rappel, ?t d'actes terroristes qui pourraient survenir au niveau de la Grande Poste et du si? de la t?vision, dans la capitale.  Si des sources diplomatiques ?lger affirment que la visite de M. Williamson ?it programm?depuis d? plusieurs semaines, il n'en demeure pas moins que les observateurs ont interpr? cette «vir? de l'ambassadeur itin?nt am?cain dans notre pays maintenant comme un geste de Washington allant dans le sens de dissiper rapidement le brouillard qui s'est install?ntre les deux pays suite au travel-warning diffus?ur le site de la repr?ntation diplomatique ?lger quarante-huit heures apr?les attaques terroristes perp?? contre le Palais du gouvernement et un commissariat ?ab Ezzouar.  «Les ?anges entre les deux pays sont une indication claire de l'?lution atteinte par les relations entre Alger et Washington», a d?ar? l'APS le diplomate qui ?it officiellement charg?ar la secr?ire d'Etat aux Affaires ?ang?s Condoleezza Rice de transmettre une lettre ?on homologue alg?en M. Mohamed Bedjaoui. M. Clint Williamson a affirm?ier au terme d'une s?ce de travail qu'il avait eue avec le conseiller ?a pr?dence de la R?blique, M. Rezzag Bara, que les relations entre les deux pays sont «solides et excellentes» en soulignant que «l'Alg?e joue un r?crucial dans la r?on et sur le plan international particuli?ment dans la lutte contre le terrorisme».  Le diplomate qui rappellera toute la souffrance qu'a endur?notre pays face au terrorisme a tenu ?aire savoir que les Etats-Unis «sont conscients de cet ?t de fait» et «?luent ?a juste valeur la place qu'occupe l'Alg?e dans la lutte contre le terrorisme», au regard, pr?se-t-il, de son «savoir-faire et de son exp?ence». M. Williamson qui s'?it longuement entretenu samedi dernier avec le chef de la diplomatie alg?enne M. Mohamed Bedjaoui, des entretiens qualifi?par le diplomate de «fructueux», a d?ar?n outre que «notre souci est de mettre en place une strat?e globale de lutte contre le terrorisme».  Dans l'agenda du repr?ntant de Condoleezza Rice figure ?lement la question des Alg?ens emprisonn??uantanamo ?uba. M. Williamson a d?ar? ce sujet apr?les discussions qu'il a eues avec Rezzag Bara avoir «discut?e la situation des prisonniers alg?ens d?nus ?uantanamo» ajoutant que «notre d?r commun est de voir cette base ferm?.  Le conseiller ?a pr?dence de la R?blique, M. Bara, a quant ?ui qualifi?es entretiens avec le diplomate itin?nt am?cain de «satisfaisants» en soulignant que cela a permis d'avancer dans le cadre de la coop?tion existant entre les deux pays dans le domaine de la lutte contre le terrorisme international. Et de pr?ser: «Nous venons de terminer une s?e d'entretiens sur la question des d?nus alg?ens ?a base am?caine de Guantanamo».  Il faut noter que c'est la premi? fois qu'un responsable de l'administration am?caine ?que publiquement l'intention de fermer cette prison qui a suscit?oult indignations ?ravers le monde, y compris aux Etats-Unis. Combien d'Alg?ens sont emprisonn?dans cette prison ? Au d?t, l'on parlait de seulement six ou sept personnes, mais il s'est av? par la suite que le nombre ?it plus important. Ils seraient en tout, selon une liste nominative rendue publique par le Pentagone le 19 avril 2006, 25 Alg?ens, dont certains ont la nationalit?osniaque, ?tre emprisonn?dans le cadre de ce que appelle l'administration Bush «la guerre contre le terrorisme». Les ressortissants alg?ens ont ? arr?s en majorit?u Pakistan apr?avoir s?urn?n Afghanistan.