Clin d'oeil : Ouf ! baisser de rideau !

Les lampions se sont, enfin, éteints sur le premier championnat professionnel après une saison qui restera en mémoire vu sa longueur conjuguée à une langueur imprimée dans une fin de parcours haletante pour certaines équipes. Une saison footballistique bouclée au moment où sous d’autres cieux on s’apprête à démarrer le championnat après avoir observé la traditionnelle pause d’intersaison où chaque formation s’est donné les moyens à affûter sa préparation. Au-delà du champion sortant, l’ASO Chlef qui a fait un parcours sans faute, et les trois équipes qui quittent l’élite, Blida, Bordj et le club de la Coquette, on retiendra à la décharge des clubs de la Ligue 1 un tableau qui nous édifie sur la pâleur d’une réforme : les jérémiades des nouvelles sociétés par actions du football (SSPA) qui se sont plaints des aides publiques promises par les pouvoirs publics, mais qui n’arrivent pas à renflouer leurs caisses;  la programmation en pointillé au point de susciter l’ire de certains présidents et les stades plus ou moins désertés pour une saison qui fait son baptême du feu dans une compétition professionnelle, parasitée quelque peu – on n’en disconvient pas –  par les événements de janvier dernier. Cela ne nous autorise pas moins à relever, à charge pour certaines formations qui étrennent cette première année de professionnalisme, les réflexes du bricolage, l’esprit d’amateurisme et de calculs étriqués dont elles n’arrivent pas à se défaire, et surtout le jeu de combines qui émaille les fins de parcours qui, au demeurant est patent ces dernières années. Surprenants demeurent ces sursauts d’orgueil à trois ou quatre journées de la clôture d’un championnat durant lequel on a fait le ‘’mort’’. On entre en hibernation jusqu’à l’approche de fin de saison avant de prendre le mors aux dents et aller monnayer son maintien à coup de chkara, le plus souvent dans une inanité d’effort. Ce serait difficile, en tout cas, sinon niais de voir du virtuel dans des rencontres aux relents de triche. La ligue nationale professionnelle, installée fraîchement, aura sans nul doute du pain sur la planche pour rappeler à l’ordre les locataires de Ligue 1, dont la professionnalisation fait défaut dans cette ère nouvelle. Aussi, pour débusquer ceux qui grappillent des points en usant d’entourloupe.