Algérie

Climat des affaires pour 2018 : «ça ira mieux !»



Climat des affaires pour 2018 : «ça ira mieux !»
Appréciation- Plus de la moitié des chefs d'entreprise algérienne estiment que l'évolution du climat des affaires en Algérie sera «positive» au cours des 12 prochains mois, alors que plus des deux tiers de ces opérateurs prévoient un investissement important durant la même période.C'est ce qu'a révélé une enquête dévoilée hier soir par le cabinet de recherche économique Oxford Business Group (OBG). Réalisée pour la première fois en Algérie par OBG, en partenariat avec la Chambre algérienne de commerce (Caci) et le Forum des chefs d'entreprise (FCE), l'enquête a été menée entre mai et octobre derniers auprès d'une centaine de dirigeants et chefs d'entreprise publique (30%) et privée (70%), de différentes tailles, internationales (55%), locales (38 %) et régionales (7%). Cette enquête, dont l'intégralité sera publiée en décembre prochain, a été conçue pour calculer l'indice de confiance des dirigeants d'entreprise quant à la situation économique et les perspectives de développement au cours de la prochaine année. «Les résultats de cette enquête démontrent que, dans une large proportion, les dirigeants d'entreprise évaluent de manière positive l'état de l'économie algérienne», note le rapport, présenté par Alexis Reynaud, responsable éditorial chez OBG. Il estime que le climat des affaires en Algérie est «bon» et ses données sont «encourageantes», contrairement à ce qui est rapporté dans certains rapports d'institutions internationales, ajoutant toutefois qu'il «reste beaucoup de choses à améliorer». A cet effet, la majorité (55%) des chefs d'entreprise interrogés estiment que l'évolution du climat des affaires en Algérie sera «positive» au cours des 12 prochains mois, alors que 6% d'entre eux estiment qu'elle sera «très positive». Mieux encore, plus des deux tiers (70%) des chefs d'entreprise ont indiqué qu'ils étaient «susceptibles» ou «très susceptibles» d'effectuer un investissement «important» l'année prochaine. Ces résultats «démontrent un indice de confiance élevé et, espérons-le, un pari vers une plus importante diversification de l'économie», estime le rapport.
Par ailleurs, près de 50% des chefs d'entreprise interrogés estiment «insuffisant» le niveau de transparence dans la conduite des affaires en Algérie, plus de 10% le jugent «très insuffisant», tandis que près de 20% le voient «élevé».
Concernant l'accès au financement, 35% des interrogés le qualifient de «difficile», 24% de «très difficile» et 23 % de «facile». En outre, plus d'un quart (27%) des entreprises interrogées affirment que plus de 60% de leur chiffre d'affaires provient de la commande publique. Le rapport note également que «le secteur privé a définitivement pris racine en Algérie au cours des deux dernières décennies, bien qu'il soit encore confronté à certaines contraintes, dont les restrictions sur les importations, qui ont clairement affecté sa performance».


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