Algérie

Climat des affaires: la stabilité des lois et la digitalisation préconisés



Une plus grande stabilité des textes de loi et une accélération de la digitalisation permettront l'amélioration du climat des affaires en Algérie et encourageront les investissements, notamment étrangers, ont estimé lundi à Alger des opérateurs économiques lors d'une rencontre intitulée "Legal Business Forum".Intervenant à l'occasion de panels organisés à l'occasion de cet événement, le président de la Confédération algérienne du patronat citoyen (CAPC), Sami Agli, a estimé que la stabilité des lois pendant 10 ans au minimum est primordiale, qualifiant la question du numérique de "cruciale", tout en rappelant le rôle joué par la digitalisation durant la crise du Covid-19.
Il a, à ce propos, suggéré que les lois suivent cette dynamique afin de pouvoir "dématerliaser" l'économie.
De son coté, le PDG de la compagnie d'assurance MacirVie, Mohamed Hakim Soufi, a estimé que la stabilité des lois contribuerait à instaurer "la confiance et rassurer les investisseurs locaux ou étrangers".
Il a toutefois préconisé de revoir la législation afin de mettre les jalons juridiques nécessaires pour booster l'InsureTech (L'assurance digitale), un domaine dans lequel les startups sont en mesure de réaliser une croissance économique "très rapide".
Pour sa part, la PDG de la compagnie d'assurance Cash Assurance, Wided Belhouchet, a assuré que l'investissement a besoin "d'un environnement stable et encourageant", notamment en termes de lois.
Elle déplorera la lenteur accusée dans la publication des textes de lois, estimant qu'il faut mettre en place un dispositif "complet" pour pouvoir se projeter localement ou à l'international, notamment en matière de fiscalité.
Pour le DG du Groupe industriel minier Manadjim El Djazair (MANAL), Mohamed Sakhr Harami, il existe d'énormes opportunités d'investissement dans le domaine minier en Algérie, appelant à l'encouragement des investisseurs étrangers pour aller au-delà de l'exploration et de l'exploitation des gisements, en activant dans le traitement et la transformation des minerais.
Le DG de CitiBank, Ramz Hamzaoui, a, de son côté, estimé que la levée de la règle 49/51 sur plusieurs secteurs allaient rendre l'Algérie "plus attractive" pour les investisseurs étrangers, en mettant l'accent, à son tour, sur la nécessité d'assurer une stabilité du cadre réglementaire pour une durée de 10 ans au minimum.
A noter que ce forum, dont la cérémonie d'ouverture a vu la présence du ministre de la Santé , Abderrahmane Benbouzid, a été initié par la startup algérienne Legal Doctrine, spécialisée dans la collecte et la mise en ligne de textes de loi et décisions de justice des pays en Afrique.


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