La coopération algéro-française est passée réellement à la vitesse supérieure. Alors que la Haute-Commission gouvernementale des deux pays a conclu d'importants accords à Paris, à Alger une délégation d'hommes d'affaires lyonnais de différents secteurs, d'élus et d'universitaires est en visite officielle de trois jours «pour renforcer les liens avec l'Algérie».Abder Bettache - Alger (Le Soir) - Ce panel de responsables conduit par Gérard Collomb, sénateur-maire et président de la Métropole de Lyon, se rendra dans plusieurs villes du pays dont Sétif, Alger et Oran.Sétif étant la première étape de cette visite en raison du partenariat qui la lie à la ville de Lyon depuis 9 ans, révèle la filiale Algérie de Business France dans un communiqué.Hier, une conférence a été organisée à l'Institut français d'Alger où a été présentée la situation économique du pays et les conditions d'affaires en Algérie. Lors de cette conférence, il a été mis en avant les «opportunités d'investissement en Algérie à travers les multiples facilitations accordées par le gouvernement». Lors de cette conférence, il a été souligné, également, le fait que, contrairement à l'époque de l'économie planifiée, il n'est plus compliqué de monter sa boîte en Algérie. Il suffit effectivement de quelques procédures et peu de temps pour y lancer une entreprise et à un coût très bas.«En outre, depuis plus de dix ans, l'Algérie fournit des aides colossales et des services de très grande qualité aux entrepreneurs, notamment les jeunes, cherchant à s'implanter ou faire du business en Algérie», explique-t-on. Et d'ajouter : «L'Algérie récolte aujourd'hui les fruits de sa politique orientée de plus en plus vers les nouvelles technologies. L'arrivée récente de la 3G dans le pays a ainsi permis d'augmenter de manière exponentielle le nombre d'abonnés à internet. Selon les derniers chiffres de l'ARPT, l'Algérie compte actuellement 12 millions d'abonnés internet dont 8,23 millions à la 3G. Une augmentation spectaculaire réalisée de 22% en moins d'un an. Grâce à l'introduction de cette nouvelle technologie, l'Algérie a ainsi pu réaliser en très peu de temps ce que d'autres pays ont fait en plusieurs années. Toutefois, malgré un nombre d'abonnés croissant, la part d'internet dans le PIB algérien reste encore très faible.»En effet, selon le cabinet McKinsey Global Institute, l'internet en Algérie ne contribue que pour 0,8% au PIB en 2012. Une faible proportion comparée à celle du Maroc qui est à 2,3% ou encore du Sénégal à 3,3%. En cause, notamment, l'absence presque totale d'un écosystème favorisant l'économie numérique.
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Posté Le : 28/10/2015
Posté par : presse-algerie
Ecrit par : A B
Source : www.lesoirdalgerie.com